Asthme en 2009-2010 en France

L’évolution de l’asthme en France

L’asthme en 2009/2010 en France, comment va évoluer ce problème de santé ?
L’information sur l’asthme est importante, nous venons tout juste de recevoir un communiqué de presse de la part de l’association Asthme Allergie sur ce problème respiratoire.

D’après les estimations de l’OMS, il y a actuellement 300 millions d’asthmatiques dans le monde.
C’est la maladie chronique la plus courante chez les enfants. L’asthme est sous-diagnostiqué et insuffisamment traité…
On n’a pas encore complètement élucidé les causes profondes de l’asthme.
L’air froid, les émotions fortes, en cas de peur ou de colère par exemple, ou l’exercice physique font partie des autres facteurs possibles de déclenchement…

Il ne faut pas banaliser l’asthme, et continuer d’informer largement sur la première maladie respiratoire chronique ! La JOURNÉE MONDIALE de l’ASTHME – comme son nom l’indique – implique tous les pays, ce qui en dit long sur la nécessité d’une mobilisation importante autour de cette maladie. La raison d’être de la JOURNÉE MONDIALE de l’ASTHME est d’informer et de mobiliser autour de l’asthme, notamment pour combattre les idées reçues, dédramatiser, mais sans pour autant banaliser une maladie dont les
symptômes, lorsqu’ils sont discrets, n’incitent guère à se traiter. Et pourtant, c’est à bas bruit que l’inflammation des bronches se poursuit, pouvant mener à un asthme potentiellement plus sévère voire mortel.
L’objectif essentiel de cette journée est de communiquer autour de cette maladie respiratoire chronique, essentiellement grâce à l’implication des médias. Sans la participation des médias, l’information sur l’asthme… risque de s’essouffler.

L’asthme ne se guérit pas mais on peut, par une bonne prise en charge, juguler les troubles et donner une bonne qualité de vie à ceux qui en sont atteints. Les médicaments d’action rapide permettent de soulager les symptômes. En cas de symptômes persistants, le malade doit suivre quotidiennement un traitement au long cours pour soigner l’inflammation sous-jacente et prévenir l’apparition des symptômes et les crises.
Les médicaments ne sont pas le seul moyen de lutter contre cette maladie. Il est également important d’éviter tout ce qui peut déclencher des crises, c’est-à-dire des stimulations provoquant des irritations ou des inflammations des voies respiratoires. Avec l’aide du médecin, chaque asthmatique doit apprendre à éviter ce qui lui déclenche des crises.
Bien que l’asthme fasse moins de victimes que les pneumopathies obstructives chroniques ou d’autres maladies chroniques, des médicaments mal adaptés ou une mauvaise observation du traitement peuvent entraîner la mort.  Source :who.int

L’information sur l’asthme doit bénéficier d’un traitement de fond !
La JOURNÉE MONDIALE de l’ASTHME donne l’opportunité de communiquer sur l’asthme et les allergies respiratoires, avec une thématique qui fournit un angle différent chaque année (cette année : « Asthmatiques, vivez à pleins poumons ! »).
Une fois par an, la JOURNÉE MONDIALE de l’ASTHME donne l’occasion de rappeler ce qu’est véritablement cette maladie chronique, et pourquoi le développement de l’asthme et des allergies respiratoires reste préoccupant.
L’asthme, en tant que maladie respiratoire chronique, mérite une médiatisation de fond, et la JOURNÉE MONDIALE de l’ASTHME répond à cette nécessité.

La nécessité d’informer sur l’asthme, démontrée par une étude publiée par l’Institut HARRIS INTERACTIVE (mai 2009) L’Institut HARRIS INTERACTIVE a publié – à la veille de la Journée Mondiale de l’Asthme – une étude réalisée auprès d’un échantillon de 995 personnes représentatives de la population française (*) établissant l’état des lieux des connaissances, de la perception et des attitudes vis-à-vis de l’asthme.(*) personnes âgées de 15 ans et plus Dans cette enquête il apparaît qu’1 personne sur 2 est concernée directement ou indirectement par l’asthme. Ainsi 12% des personnes interrogées déclarent être asthmatiques et 9% d’entre elles ont un
enfant asthmatique. L’asthme est une maladie qui peut apparaître à tout âge : 25% des personnes asthmatiques interrogées ont eu les premiers symptômes avant l’âge de 6 ans et 34% le sont devenues après 20 ans.
Cette étude révèle que 63% seulement des personnes interrogées se sentent informées sur l’asthme
L’information sur l’asthme doit être poursuivie
Depuis la création de l’Association ASTHME & ALLERGIES, en 1991, l’information sur l’asthme a beaucoup progressé en France, essentiellement grâce aux médias qui ont largement relayé l’information et les actions menées. Mais il apparaît essentiel, à travers cette étude, de poursuivre cette communication, qui n’atteint pas encore la majorité du grand-public. Or si l’asthme et les allergies respiratoires, restent méconnus d’une partie de la population, cela entrave la prise en charge correcte d’une maladie qui reste chronique, qui certes, a beaucoup bénéficié des progrès thérapeutiques et de l’éducation des malades, mais risque de devenir une pathologie banalisée.
L’Etude HARRIS INTERACTIVE (1) révèle également que : l’asthme semble avoir des retentissements importants sur la vie quotidienne, puisque 49% des personnes asthmatiques sont vite essoufflées, 46% d’entre elles évitent les endroits où elles peuvent être exposées aux acariens et à la poussière. La contrainte médicale se vit également au quotidien puisque 28% des interviewés doivent prendre des médicaments journellement et 24% doivent faire des suivis réguliers chez le médecin.
Si l’asthme est considéré comme une maladie handicapante (82% des individus de l’étude partagent cette opinion), les personnes interrogées reconnaissent à 66% qu’il existe des moyens de prévention et 72% pensent qu’il existe des remèdes pour lutter contre l’asthme.
On peut mettre ces résultats en relation avec la morbidité et la mortalité par asthme : on constate à travers les chiffres de cette étude que les personnes interrogées sont informées et conscientes qu’il existe des moyens pour lutter contre l’asthme, mais l’on sait par ailleurs qu’elles n’y recourent pas suffisamment : moins d’1 asthmatique sur 2 a recours à un traitement de fond.
On sait par ailleurs que pour 6 asthmatiques sur 10, le niveau de contrôle des symptômes est insuffisant : partiellement dans 46% des cas et totalement dans 15%. Parmi ces derniers, 1/4 ne prend pas de traitement de fond. C’est là tout le problème de l’observance et du suivi correct du traitement de fond de l’asthme.
Source : Résultats issus de l’Enquête Santé et Protection Sociale (ESPS) réalisée en population générale – Extraits étude IRDES – Déc 2008
Ce sondage a été réalisé en ligne par Harris Interactive du 22 au 29 avril 2009, auprès d’un échantillon de 995 personnes représentatives de la population française, âgées de 15 ans et plus. Les répondants ont été sélectionnés au sein de l’access panel d’Harris Interactive et gérés par quotas et redressements sur les critères de sexe, d’âge, de région, et catégorie socioprofessionnelle.

L’Asthme en 2009 – 2010 en France, en Europe et dans le Monde

L’asthme en 2009, c’est encore un taux de mortalité et de morbidité conséquents, alors que les traitements sont efficaces, et de plus en plus performants : 6,7% de personnes sont touchées en France soit plus de 4 millions d’individus, dont ¼ d’enfants et d’adolescents.
-L’asthme demeure la première maladie chronique de l’enfant : sur une classe de 25 à 30 élèves, 3 à 4 d’entre eux sont asthmatiques.
-La prévalence de l’asthme a continué d’augmenter ces dernières années en 1998 : en 2006 :
-Prévalence de l’asthme actuel : 5,8% 6,7%
-Prévalence de l’asthme cumulatif : 8,2% 10,2%
En dépit d’excellents traitements, performants et de plus en plus simples à utiliser, 6 asthmatiques sur 10, ont un mauvais contrôle de leur asthme et 1/4 d’entre eux ne prend pas le traitement de fond qui lui a pourtant été prescrit pour lutter contre l’inflammation bronchique qui est à l’origine des symptômes d’asthme. En toute logique, compte-tenu de l’efficacité et de la diversité des traitements médicamenteux, des progrès de l’immunothérapie spécifique (désensibilisation), des mesures préventives (éviction, choix plus variés pour les aménagements…) et du développement de l’éducation thérapeutique (écoles de l’asthme), les hospitalisations pour asthme (une étude INPES 2006 précise que l’asthme serait responsable de 600.000 journées d’hospitalisation), les consultations en urgences, les journées d’absentéisme professionnel ou scolaire (l’asthme est maintenant bien connu comme étant la principale pathologie responsable d’absentéisme scolaire chez les enfants – jusqu’à 20 % selon l’INPES en 2003) devraient diminuer.

  1. Article très riche, car il tant de choses dont j’ignorais sur cette maladie. En fait moi je suis né asthmatique, tout mon enfance je l’ai passée à prendre des médicaments. Mon parain qui était en même temps mon médecin traitant me faisant prendre un produit dont le nom ne me revient plus. Ce qui fait qu’à l’âge de 4 – 5 ans, les crises ses sont arrêtées jusqu’à ce jour. Mais je contracte très faciliment les maladies respiratoires (Rhume …). Tous les trois mois qu’à même, je vais consulter un médecin pour voir là où j’en suis. J’ai presque 30 ans à l’heure ou je vous écris. Il y a de cela plusieurs, un médecin m’avait recommander de faire beaucoup d’exercices physiques pour pouvoir compenser. Ce qui me fait m’interésser à nouveau de l’asthme, c’est qu’il ya de cela quelque semaines que je sors avec une fille. Et il se triuve qu’elle est asthmatique, et pas plus loin que la semaine dernière elle avait fait une crise. Alors tout ce que j’ai lu sur votre site à propos m’a été d’une très grande aide. Merci, et continuez dans la même lancé.

  2. Bonjour,

    je vois que cet article s’attache surtout à la partie physiologique de l’athme, il est d’ailleurs très complet, j’ai moi-même écrit un article sur l’asthme qui est très complémentaire de celui-ci, car je traite essentiellement de la part psychique de cette maladie. Vous pouvez le lire sur se-soigner-autrement.com; vous y découvrirez une autre facon d’envisager cette maladie.

  3. Bonjour,

    Je suis asthmatique depuis longtemps, j’utilise de la ventoline. Mais je n’ai jamais éprouvé le besoin de faire un traitement de fond: dans un sens l’efficacité de la ventoline est une forme de piège car cela calme mon asthme à court terme mais cela ne resout pas le problème à long terme!
    Par conséquent, je vais consulter un médecin en lui expliquant le piège dans lequel je suis tombé.
    Le pire est que je fume! quelle honte. Cependant, j’ai appris qu’environ 40% des asthmatiques sont fumeurs ( je me sens rassuré
    et un peu con à la fois).
    Voilà, j’avoue la plus grosse connerie de ma vie! à présent je dois passer à l’action et consulter un médecin!

  4. Mon petit fils hugo 2 ans 1/2 est hospitalisé les pédiatres ont détécté des crises d’asthme mais se disent impuissant dans la détection des causes et des remèdes a apporter ils disent que son age n’est pas assez avancé pour diagnostiquer quoique ce soit et ne lui propose que la ventoline en cas de crises le problème est que les crises se répètent quels sont les risques? et que proposez-vous?

  5. l’asthme est peu pris en charge globalement, en france, les médicaments nesuffisent pas pour prévenir l’aggravation, la recherche des causes est quasi sauf exception occultée, la rééducation respiratoire peu sollicitée,

    beaucoup de chemin à faire pour faire évoluer la médecine qui est enore très peu ou pas du tout informée de la vie des asthmatiques, enfants ou adultes, ou vieillissant,