Savon sans huile de palme

La base de savon sans huile de palme employée par Lush

L’entreprise Lush renonce totalement aux graisses animales souvent utilisées dans la fabrication du savon. Après s’être rendu en Indonésie et avoir assisté à la table ronde pour une huile de palme durable (RSPO), Lush a décidé de prendre les choses en main en éliminant totalement l’huile de palme de sa base de savon. Ainsi, en 2008, tous les savons Lush étaient fabriqués avec une base composée d’huiles de tournesol, de colza et de noix de coco. Nous l’avons légèrement retravaillée en 2010 en raison de petits problèmes de formule. Elle contient désormais uniquement des huiles de colza et de noix de coco.

En tant que compagnie, Lush pense que le meilleur moyen de préserver les précieuses forêts tropicales est de ne plus employer d’huile de palme. C’est pourquoi nous avons travaillé avec un autre fabricant de savon afin d’obtenir cette nouvelle base lavante – une première dans ce secteur. Lush demande aux autres détaillants et fabricants de réduire au moins de moitié leur utilisation d’huile de palme. Dans ce but, nous travaillons avec des organisations environnementales et l’industrie en formant un groupe de travail collaboratif du nom de Actively Seeking Alternatives to Palm (ASAP).

– Pas moins de 90% de l’huile de palme produite dans le monde entier provient de Malaisie et d’Indonésie. Les Nations Unies estiment que les plantations sont désormais « la première cause de perte permanente de forêt tropicale ». Si aucune mesure n’est prise immédiatement, 98% des forêts tropicales d’Indonésie et de Malaisie auront disparu d’ici 15 ans.

– L’expansion des plantations pour obtenir l’huile de palme est aujourd’hui la première menace envers les orangs-outans sauvages de Sumatra et de Bornéo. Les orangs-outans de Sumatra, listés comme « en grand danger de disparition », font face à une extinction imminente avec la perte de 1000 d’entre eux chaque année. Aux taux actuels, la population entière pourrait disparaître totalement d’ici les dix prochaines années.

– Les plantations de palmiers sont souvent établies de force sur des terres appartenant traditionnellement aux peuples autochtones. Le développement de ces plantations a été maintes fois associé à un conflit violent.

  1. Excellent article. Merci de mettre en avant les produits qui n’utilisent pas d’huile de palme car dénoncer c’est bien, mais mettre en avant les « bons » produits c’est encore mieux! Et merci de parler de la déforestation, des orang-outans et des peuples autochtones, tels que les tribus Ibans, un peu trop oubliés dans cette histoire, car ils sont aussi les victimes de la course à l’argent dans l’agro-alimentaire.