Amélioration face au sida

« 2015 : le début de la fin du sida ». Un rêve qui peut devenir réalité »

« Un traitement bien suivi par une personne vivant avec le VIH entrave considérablement la transmission du virus. Les nouvelles stratégies de prévention articulant protection, dépistage et traitement changent donc considérablement la donne, y compris sur le plan international. Pourtant, malgré ces outils prometteurs et notre mobilisation militante, la volonté politique n’a pas toujours accompagné nos combats ces cinq dernières années », a regretté Bruno Spire, président de AIDES.

« On peut aujourd’hui vivre quasi normalement avec la maladie. Mais malgrél’existence de traitements efficaces, on dénombre toujours deux nouvelles infections pour chaque personne placée sous traitement, des mères transmettent encore le virus à leurs bébés, et plus de 7 millions de personnes sont à ce jour en attente de traitement dans les pays en développement. Il faut se donner les moyens de voir naître une génération sans VIH d’ici à 2015 », a ajouté Guillaume Grosso, le directeur de ONE France.

traitement du sida

Ensemble, AIDES et ONE proposent plusieurs solutions pour que 2015 marque réellement le début de la fin du sida :

· La mise en place d’une taxe sur les transactions financières et d’autres modes de financements innovants, dont les recettes doivent être affectées en grande partie au développement et plus particulièrement à la lutte contre les pandémies.

· Des moyens conséquents pour lutter contre l’épidémie et une augmentation significative de la contribution de la France au Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme dont l’efficacité a été prouvée. Il est alarmant de constater que le Fonds a dû annuler sa 11e campagne de financements faute de fonds nécessaires, les Etats donateurs, dont la France, n’ayant pas décaissé les sommes promises. Il s’agit notamment de mettre fin à la transmission du VIH de la mère à l’enfant d’ici à 2015.

· Une augmentation substantielle de l’aide publique au développement française pour atteindre l’objectif de 0,7% du PIB d’ici 2015, comme le gouvernement français et les autres membres du G8 l’ont promis au sommet de Gleneagles en 2005, une promesse réitérée régulièrement depuis.

« Il y a un effet ciseaux. D’un côté une augmentation des besoins pour tenir les Objectifs du millénaire pour le développement, de l’autre une diminution des financements. C’est donc le politique qui doit taxer un peu l’activité mondiale, d’où le combat pour les financements innovants que nous sommes quelques pionniers à mener. Je demande à ce gouvernement et au président de ne pas abîmer les financements innovants et de créer une taxe sur les transactions financières », a déclaré le président d’UNITAID, Philippe Douste-Blazy.

AIDES a lancéaujourd’hui un programme tant national qu’international qui se décline en plusieurs mesures concrètes, assorti d’une charte d’engagement qui sera présentée aux candidats à l’élection présidentielle en 2012. AIDES entend défendre une approche globale de la lutte contre le sida. Une approche qui accorde autant d’importance à la bonne qualité du système de soins qu’à la « sécurisation » de l’environnement juridique et social des personnes concernées. Une approche résumée par un slogan clair : Protéger + dépister + traiter = fin du sida. Et une questionsimple : Serez-vous le candidat de la fin du sida ? http://www.aides.org/actu/stop-au-sida-apres-le-slogan-le-programme-1230

Pour Jean-Marie Le Guen, adjoint à la Santé du Maire de Paris, « la fin du sida peut commencer ». « Il y a grâce à la prévention, au dépistage rapide et aux traitements une perspective qu’est l’éradication. Mais en termes stratégiques, il faut le vouloir. Les questions de santé sont avant tout politiques, avant d’être techniques. Il faut que nous soyons déterminés à sanctuariser en cette période de tourments économiques et financiers, les crédits et les financements innovants « , a insisté le député de Paris, « persuadé que la lutte contre le sida fera partie du débat politique dans les prochains mois ».

Autre actualité similaire :

Dominique Costagliola, directrice de recherche au sein de l’unité UPMC-INSERM Epidémiologie clinique et traitement de l’infection à VIH, nous parle des travaux prometteurs conduits dans ce domaine et des espoirs qui animent aujourd’hui la communauté médicale avec l’arrivée de nouveaux traitements.

En dix ans, la mise au point de nouveaux traitements antirétroviraux a amélioré l’état de santé de porteurs du VIH, jusqu’alors en échec thérapeutique vis-à-vis des classes historiques de médicaments. C’est ce que vient de démontrer l’équipe de Dominique Costagliola« Epidémiologie, stratégies thérapeutiques et virologie cliniques dans l’infection à VIH » à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Publiée le 10 octobre dans The Lancet Infectious Diseases, leur étude épidémiologique met en évidence une diminution à la fois de la charge virale des patients et du risque de développer le SIDA (En savoir plus)

  1. Bonjour.
    Devant les incohérences et contradictions manifestes qui circulent depuis que l’on parle de l’écroulement généralisé des défenses immunitaires chez l’homme, je me suis intéressé aux diverses études (de tous bords) sur le sujet.
    Il faut savoir que les TOUS PREMIERS CAS de Sida ont été enregistrés dans la communauté homosexuelle de New-York au milieu des années 1960 et nulle part ailleurs sur la planète.
    Il faut savoir aussi que cette communauté a participé à des campagnes de recherche sur les virus de l’hépatite B et des supposés vaccins sensés protéger de cette hépatite et aussi des cancers.
    D’après le Dr Leonard HOROWITZ (La Guerre des virus) le sida est une « fabrication » humaine de certains laboratoires (MERK en tête) avec la complicité active d’organismes politico-sanitaires des USA. Cette fabrication du SIDA peut avoir été « accidentelle », voire provoquée.
    Tous les aspects du contexte économico-politique sont abordés et soigneusement documentés.
    Ce livre est absolument incontournable pour qui ne veut pas répéter stupidement les idées reçues plus ou moins fausses qui circulent ici et ailleurs.