Dépistage des cancers des personnes personnes âgées

Voici des recommandations élaborées par le jury de la Conférence de consensus organisée à Lyon le 26 novembre 2009 par la Mutualité française Rhône-Alpes et l’Institut national du Cancer sur le dépistage précoce des cancers des personnes âgées, personnes de plus de 75 ans.

Cette Conférence d’une journée ouverte au public s’est déroulée en présence d’un groupe de professionnels de santé et d’un groupe de personnes « profanes », avec exposés d’experts en épidémiologie et oncologie, puis débats, et d’un jury d’une quinzaine de personnalités indépendantes chargées de formuler des recommandations à l’intention des patients et des professionnels de santé.

Elle constitue une première en France sur le thème du dépistage précoce des cancers du sujet âgé, l’objectif des recommandations étant de lutter contre les inégalités face aux cancers liées à l’âge, notamment en matière de retard au diagnostic.

Voici un extrait de ces recommandations :

Il existe une amélioration du taux de survie au cancer chez les patients de plus de 65 ans, sans que cette amélioration concerne les patients de plus de 75 ans.

Or l’incidence et la mortalité des cancers sont les plus élevées dans cette population, à l’âge de l’arrêt du dépistage organisé.

Il existe un retard au diagnostic de cancer chez les personnes de plus de 75 ans, pour plusieurs raisons, complexes :
Absence de prise de conscience du problème de la part des professionnels de santé et des usagers
Tendance observée à moins réaliser les investigations chez les personnes âgées
Baisse de la vigilance chez les professionnels de santé
Absence de données probantes sur les traitements, les stratégies thérapeutiques, qualité de vie, la toxicité des médicaments, pour cette population
Contraintes de ressources humaines et de capacités de soins en cancérologie
Appréhension face à la maladie, banalisation des symptômes chez la personne âgée
Freins socio-culturels , générationnels, peur de la mort
Fatalisme, abandon de soi chez les personnes de grand âge, basculement, voire entrée en institution.

Recommandations pour tous :
N°1 : La vigilance du médecin et de la personne âgée ne doivent pas diminuer après 75 ans
• Il existe toujours un bénéfice, en termes de qualité de vie, à apporter à la personne
• La personne ne doit pas hésiter à exprimer ses symptômes
N°2 : Pour faciliter le déroulement de la consultation et le dialogue soignant-patient :
• Mieux former les médecins à la relation spécifique à la personne âgée (temporalité différente, sens altérés) par des mises en situation…
• Apprendre au patient à préparer sa consultation, avec son entourage si nécessaire

Recommandations aux médecins :
N°3 : La notion d’âge chronologique est insuffisante pour le médecin dans son appréhension de la personne âgée2
N°4 : Il faut évaluer l’état de santé de la personne âgée dans sa globalité :
Dépendance
Comorbidités, poly-médication
État nutritionnel
État cognitif
Thymie
Environnement : aidants, contexte socio-économique
N°5 : Il est recommandé au médecin d’organiser une consultation spécifique « de prévention » annuelle, avec un temps dédié
N°6 : Le médecin annonce le diagnostic d’abord à la personne âgée
N°7 : Participer aux actions de formation au diagnostic précoce chez les personnes de plus de 75 ans

  1. Bonjour,ma maman de 81 ANS atteinte d’un cancer du poumon depuis un an est traiter et je trouve qu’il n’y as pas une grande amélioration et je trouve aussi qu’elle as énormément meme trops de cachet que faire si vous avez des bonnes reponses merci de me les envoyer sur  » BRULAUJ**@HOTMAIL.FR « .