Le mot colorectal est très peu connu en France, le cancer colorectal en langage courant est le cancer du colon.
Les cancers du côlon et du rectum étant assez semblables, on les regroupe sous le terme de cancer colorectal. Il s’agit toujours d’une tumeur maligne, le cancer du côlon est le plus fréquent des cancers et le cancer colorectal est un cancer siégeant dans la région du côlon et du rectum.
Publication par l’Association pour la Recherche sur le Cancer (ARC) d’une brochure sur cancer colorectal, le 3ème cancer le plus fréquent en France – après le cancer de la prostate et du sein – et la 2ème cause de décès par cancer.
Cette brochure répond aux questions que se posent les patients et leur entourage sur les facteurs de risque, les symptômes, le dépistage, les examens de diagnostic, les traitements et leurs effets secondaires et les espoirs de la recherche.
L’ARC joue un rôle majeur dans la recherche sur le cancer colorectal pour laquelle elle a consacrée 19 M€ ces 5 dernières années. Sur les 3200 projets de recherche soutenus par l’association sur cette période, 1 projet sur 6 s’est intéressé à ce cancer.

La plupart des projets en lien avec le cancer du côlon étudient le métabolisme des cellules cancéreuses et les mécanismes impliqués dans le développement d’un cancer. Les chercheurs analysent notamment les mécanismes génétiques et biologiques en jeu, ainsi que les facteurs pouvant influencer le processus de
cancérisation, tel que l’inflammation du côlon. Certains projets concernent plus spécifiquement les traitements du cancer du côlon : analyse de la résistance au traitement par chimiothérapie, recherche de chimiothérapies innovantes, de nouvelles méthodes de protection des tissus sains lors de la radiothérapie ou le développement d’immunothérapies.
D’autres travaux portent sur la recherche de marqueurs moléculaires qui pourraient être utilisés pour le diagnostic, le suivi pronostique de la maladie ou comme cibles pour de nouvelles thérapeutiques. Enfin, le rôle de l’alimentation, des traitements anti-inflammatoires, des virus et bactéries sur le développement du cancer du colon sont également examinés.
Avec 38 000 nouveaux cas par an, ce cancer touche indifféremment les deux sexes, puisqu’il représente par sa fréquence le 3ème cancer chez l’homme et le 2ème chez la femme. (source : InVS)
Responsable de 16 000 décès par an en France, le cancer colorectal reste le deuxième cancer en termes de mortalité, après celui du poumon (Source : InVS). Cependant, d’importants progrès sont intervenus ces dernières années, tant sur le plan diagnostic que thérapeutique. En France, le taux de survie du cancer colorectal est le meilleur du monde chez la femme et le meilleur d’Europe chez l’homme. Ce cancer se soigne bien à condition d’être détecté précocement. En effet, dépisté tôt, il peut être guéri dans 9 cas sur 10. C’est pourquoi l’ARC a souhaité, dans le cadre de sa brochure sur « le cancer colorectal », sensibiliser le grand public sur l’importance du dépistage. Comme dans tous les cancers, un diagnostic précoce est gage d’un meilleur pronostic. Réalisée avec le concours du Professeur Michel Ducreux, chef de l’unité gastroentérologie de l’Institut Gustave Roussy, la brochure vise également à répondre aux interrogations que ce cancer peut susciter et ainsi aider à mieux le comprendre, le prévenir et le combattre.
Le cancer colorectal est le 3ème cancer le plus fréquent en France – après le cancer de la prostate et du sein – et la 2ème cause de décès par cancer. L’Association pour la Recherche sur le Cancer vient de publier une brochure sur ce cancer. Elle répond aux questions que se posent les patients et leur entourage comme par exemple : Quels sont les facteurs de risque et les symptômes ? Quels sont les traitements et leurs effets secondaires ? Comment soutenir une personne malade ? Quels sont les espoirs de la recherche ?