Test de dépistage du cancer du sein

De nouveaux travaux de recherche autour des traitements personnalisés du cancer du sein, grâce aux dons.

De nombreux espoirs pour les malades.

Dans le souci de donner à chaque patiente les meilleures chances de guérison, l’institut Gustave Roussy (l’un des premiers centres de lutte contre le cancer en Europe) a initié, grâce aux dons, des travaux de recherche de traitements personnalisés du cancer du sein, rendus possibles par une meilleure connaissance de la biologie de la tumeur.

– un test de dépistage du cancer du sein par une simple prise de sang (programme de recherche – résultats en 2010)

L’identification d’une signature génomique permettant de différencier les lésions cancéreuses des non cancéreuses a permis le développement industriel d’un test de diagnostic, faisable par cytoponction (simple prélèvement de cellules de la lésion du sein avec une aiguille très fine ne nécessitant pas d’anesthésie). Ce nouveau test pourrait éviter le recours à la biopsie, geste plus invasif et nécessitant une anesthésie.

L’équipe de chercheurs effectue en parallèle des recherches permettant d’identifier si les protéines fabriquées à partir des gênes de la signature, sont également surexprimées dans les cancers du sein. Dans l’affirmative, les protéines surexprimées présentes dans la circulation sanguine pourront être dépistées par une simple prise de sang et un dosage protéique. Pour l’instant, un surdosage de 2 protéines circulantes chez les patientes atteintes de cancer du sein a été mis en évidence. Pour mettre au point un test de dépistage fiable, il est nécessaire d’identifier une vingtaine de protéines cibles.

– l’amélioration de la survie des patientes

Cibler le bon traitement pour chaque patiente

Après avoir identifié les gênes surexprimés par les différentes tumeurs, un nouvel essai clinique est en cours pour déterminer pour chaque patiente si la tumeur présente une de ces anomalies. Un traitement ciblé contre cette anomalie sera prescrit. Cela représente une avancée technologique majeure puisque la décision du traitement habituellement basée sur la clinique (ou un test monoprotéique) passe à une décision basée sur l’ensemble du génome.

Un test pour prédire les rechutes tardives

Des analyses sont en cours pour identifier les gênes exprimés de façon différentielle entre les patientes qui ont eu une rechute métastatique tardive (5 voire 10 ans après le cancer primitif) et les patientes qui n’en ont pas eu. Ils constitueront la signature génomique. Après une validation par un essai clinique, il suffira pour toute nouvelle patiente de réaliser une analyse d’expression des gênes de la signature génomique et en fonction de prédire le risque de rechute tardive. La surveillance et la prise en charge thérapeutique pourront alors être adaptés.

– l’irradiation partielle accélérée : 1 semaine de séances versus 6 semaines ½ !

L’irradiation conventionnelle consiste à traiter par radiothérapie (rayons) toute la glande mammaire à raison d’une séance par jour pendant 5 semaines (25 séances) puis à traiter uniquement la zone opérée pendant une semaine et demie en complément. L’irradiation partielle accélérée consiste à irradier uniquement la zone opérée à raison de 2 séances par jour pendant 5 jours, avec une dose plus concentrée. C’est une alternative pertinente car les récidives de cancer du sein, quand elles ont lieu, sont quasiment toujours localisées au niveau de la zone opérée.

L’objectif de cet essai de phase II proposé à l’IGR (et à Boston, USA) est de définir la dose optimale à délivrer en irradiation partielle accélérée, pour un bénéfice au moins équivalent à l’irradiation conventionnelle.

Plus d’informations :www.igr.fr
Dr Fabrice André, responsable de l’unité de recherche translationnelle sur le cancer du sein à l’Institut Gustave Roussy
Dr Suzette Delaloge, responsable du Comité « Pathologie Mammaire » à l’Institut Gustave Roussy

Résolution de rentrée… Se mettre dans la course, courir solidaire !

Comme chaque rentrée, après les vacances et ses bons petits plats, on repense à se mettre au sport !!

Car bouger, c’est bon pour la santé, pour la ligne, pour le moral… et même pour prévenir du cancer du sein d’après l’Institut de cancérologie Gustave Roussy (IGR) et l’Inserm*.

Oui, mais comment se motiver ? En se créant un objectif, une date…

Quoi de plus motivant que « courir solidaire »… pour financer la recherche contre le cancer du sein

RV Dimanche 4 octobre 2009 « Odysséa – Paris »

à 9h sur l’esplanade du Château de Vincennes

Pour un parcours familial de 5 ou 10 km de marche ou de course

Métro Château de Vincennes

Inscriptions : www.igr.fr ou www.odyssea-paris.com

« 5 KM de Shopping solidaire » au Printemps

Samedi 26 septembre 2009 de 10h à 19h30, au Printemps Nation

Dans le cadre de la marche-course caritative Odysséa Paris, l’Institut de cancérologie Gustave Roussy (IGR, Villejuif) et le Printemps Nation organisent une journée de shopping solidaire, intitulée « 5 km de shopping solidaire » ; 5 espaces d’animation et de vente d’objets roses, au profit de la lutte contre le cancer du sein. Les bénéfices de ces ventes soutiendront un programme de recherche pour la mise au point de traitements personnalisés du cancer du sein, mené à l’Institut Gustave Roussy.

*l’équipe de recherche en épidémiologie, Inserm – Institut Gustave Roussy (ERI 20), a montré que plus on pratique d’activités physiques, plus on diminue le risque de cancer du sein, dés lors qu’il s’agit d’une activité physique soutenue. (Résultats publiés dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers and Prevention, janvier 2006)

  1. bonjour voila je suis minoupauses depuis 3ans et cette annee j’ai subit uncurtage cause de saigneument et j’ai aussi etat stationnaire de la mastose bilaterale non nodulaire avec ectasie canalairedes deux siens

  2. Bonjour!
    Merci pour l’opportunité que vous m’offrez.
    J’ai 44 et depuis plus de 15 ans je traine une boule au sein gauche suite à une petite opération on a découvert que c’est une tumeur bégnine et j’ai encore une qui s’est remise pratiquement au même endroit. En ce moment je ne fais que des mamographies.
    Qoui faire d’autres?

  3. Un thème intéressant, aussi j ai creer un blog dans ce sens
    maladies-cancer.blogspot.com/