Journée dépistage cancer colorectal

L’hôpital Henri Mondor de Créteil organise une journée d’information pour le grand public sur le cancer du côlon et du rectum.

Avec plus de 40.000 nouveaux cas par an, ce cancer est un des plus fréquents dans la population française. Il est responsable de plus de 15.000 décès par an en France. Cette mortalité importante devrait baisser à l’avenir du fait de l’organisation d’un dépistage systématique des lésions coliques qui conduisent au cancer et des progrès du traitement. Les équipes médicales et chirurgicales de l’Hôpital Henri Mondor sont particulièrement impliquées dans la prise en charge du cancer colorectal ainsi que dans la recherche sur ce cancer.

Le dépistage du cancer colorectal par recherche de saignements occultes dans les selles (test Hemoccult) fait l’objet d’une campagne nationale. L’Association du Dépistage Organisé des Cancers du Val de Marne est particulièrement active dans ce domaine et, si vous avez plus de 50 ans et moins de 75 ans, vous avez sûrement été sollicités pour participer à cette campagne. Les Professeurs DELCHIER et SOBHANI, gastroentérologues de l’Hôpital Henri Mondor, sont les animateurs de cette campagne au niveau du département.

A l’Hôpital Henri Mondor, les malades sont pris en charge de manière coordonnée par l’ensemble des disciplines médicales impliquées. Le plateau technique d’endoscopies digestives permet à la fois le diagnostic de maladie et est un des rares de la région Ile de France à offrir la possibilité de techniques nouvelles d’exérèse des lésions par voie naturelle et également de mise en place de prothèses digestives permettant d’éviter des chirurgies inutiles ou simplement palliatives.

Le plateau technique d’imagerie ainsi que le plateau technique d’anatomopathologie permettent avec les techniques les plus modernes le diagnostic précis de la maladie ainsi que le bilan d’extension indispensable avant toute décision thérapeutique. De ce fait, la réunion de concertation pluridisciplinaire hebdomadaire qui réunit cliniciens, pathologistes, radiologues, chirurgiens, chimiothérapeutes et radiothérapeutes, permet de décider le traitement le plus adapté pour chaque patient. L’équipe chirurgicale est composée de chirurgiens formés aux nouvelles techniques d’intervention par voie coelioscopique ne nécessitant que 2 ou 3 courtes incisions qui permettent d’avoir des suites opératoires simples et courtes. Si nécessaire, un traitement complémentaire par chimiothérapie et/ou radiothérapie est effectué.

Au total, il faut insister sur le fait que dans un même hôpital, une prise en charge complète du patient peut être effectuée.
Parallèlement, les activités de recherche sont importantes. Il s’agit d’une recherche fondamentale et également appliquée qui, dans ce cas, a pour but notamment de trouver les meilleurs tests d’un dépistage des polypes et des cancers, de tester les nouvelles techniques endoscopiques de prise en charge des tumeurs endoluminales, de tester les méthodes chirurgicales permettant de limiter sévérité des suites et les anomalies fonctionnelles, de déterminer les meilleures associations de chimiothérapie en fonction des différentes caractéristiques des tumeurs.

Venez nombreux le 22 mars. C’est l’occasion d’avoir un contact direct avec les personnels médicaux, para médicaux, les chercheurs, les membres des associations qui contribuent à la prise en charge des malades atteints de cancers colorectaux à l’hôpital Henri Mondor de Créteil. Tous les intervenants seront heureux de vous faire part de leur expérience et de pouvoir discuter avec vous.

  1. Bravo pour les micro incisions. Mon père a eu 3 opérations + des chimios sans soutien du systeme vital qui l’ont fait vieillir à tout allure, comme ma mère. Tant qu’il ‘n’y aura pas une obligation de coupler tout effort de chimio avec un soutien du systeme vital, tel que le propose la phytothérapie par exemple (découverte trop tard) tant qu’on continuera à préconiser le poison et la brulure avant tout, les tortures continueront avec la mort au bout (voir les statistiques).