Le tabac et l’alcool lors de la grossesse

Le tabac augmente la fréquence d’un grand nombre de pathologies de la grossesse.

Le tabagisme chez la femme enceinte représente donc un problème de santé publique grandissant dans de nombreux pays comme la France, la Belgique ou le Canada malgré de nombreuses campagnes d’informations sur les dangers du tabac chez une femme enceinte.

Le tabagisme affecte la fécondité. Il peut augmenter le délai nécessaire à la conception d’un bébé.
Dès l’arrêt du tabac, cependant, tout redevient normal et il n’est pas rare de voir des femmes commencer une grossesse dans les mois qui suivent l’arrêt.

Bon à savoir : il faut éviter les soirées avec des amis fumeurs
L’exposition d’une femme enceinte à la fumée des autres (au cours d’une soirée, à la maison, etc.) a un effet équivalent à un petit tabagisme maternel : les produits chimiques contenus dans la fumée du tabac inhalée par la mère, passent dans le sang de la mère et donc dans celui du fœtus. Il est donc important qu’une femme enceinte évite les atmosphères enfumées.

La majorité des femmes souhaitent arrêter de fumer durant leur grossesse, mais certaines éprouvent des difficultés à le faire en raison de leur dépendance au tabac. Dans les faits, un peu moins d’un tiers des femmes enceintes continuent de fumer durant leur grossesse, et un peu moins d’un quart fument de manière quotidienne. (Source : Communiqué de presse – Tabac Info service France)

Il faut savoir que le tabac diminue la production lactée par l’intermédiaire d’une diminution du taux de prolactine (de 30 à 50 %).
La nicotine passe rapidement dans le lait car elle est peu liée aux protéines plasmatiques.

Le tabagisme d’une mère enceinte favorise la survenue d’infections respiratoires et de l’asthme chez l’enfant.

Continuer à fumer pendant sa grossesse, augmente la pression artérielle systolique du nouveau-né pendant une durée de 6 mois à 1 an.

Statistiques sur la consommation de tabac pendant la période de grossesse :

En 1995, la majorité de celles qui ont arréter de fumer recommence à fumer après l’accouchement en France.
En 1998, 25 % des femmes enceintes continuaient à fumer des cigarettes, malgré les conseils qu’elles avaient pu recevoir lors de leur grossesse en France.

Les risques du tabac pour la femme enceinte :

Grossesses extra-utérines.
Des hémorragies gravidiques par placenta praevia ou hématome rétroplacentaire.
Des avortements spontanés.
Des accouchements hémorragiques
Une fréquence plus grande des césariennes.
Augmentation du risque de vergetures.
Phénomène d’anomalies de cicatrisation plus fréquent après césarienne.

Et également des problèmes propres à tous les fumeurs : cancers, maladies cardiovasculaires, bronchopneumopathies chroniques obstructives, etc.
Pour plus d’informations sur les dangers du tabac, cliquer ici

Les risques pour le fœtus, le bébé d’une mère fumeuse pendant la grossesse :

Une mort in utero.
Une diminution de la croissance intra-utérine.
Phénomène d’hypotrophie du nouveau-né.
Une plus grande fréquence des affections respiratoires. (asthme par exemple)
Une plus grande fréquence de la mort subite du nourrisson.
Des altérations des chromosomes.
Des altération de l’ADN.

Lorsqu’une femme enceinte boit de l’alcool, l’alcool passe directement du placenta dans le sang de l’embryon ou du fœtus.
Votre enfant n’est pas capable de métaboliser l’alcool comme l’organisme d’un adulte.

La consommation d’alcool chez la femme enceinte entraîne pour le fœtus plusieurs effets néfastes encore trop souvent méconnus. Ces anomalies vont du syndrome d’alcoolisation foetale (SAF) relativement facile à repérer, à des troubles neurocomportementaux plus discrets mais se manifestant par des dysfonctionnements cognitifs, émotionnels ou sociaux jusque dans l’âge adulte. On note également une augmentation des avortements spontanés et de la prématurité.

Le syndrome d’alcoolisation foetale (SAF) apparaît en cas de consommation élevée. Il comprend un retard de croissance, des anomalies cranio-faciales avec une morphologie du visage caractéristique et une atteinte du système nerveux central avec des anomalies neurologiques, un retard de développement, un dysfonctionnement comportemental et des troubles de l’apprentissage. Dans 30% des cas, des malformations cardiovasculaires, cérébrales, squelettiques ou urogénitales sont associées. On ne dispose pas de données sur la fréquence du SAF en Suisse mais des études ont montré une incidence de 1,6%0 en Suède, 2,9%0 en France et 0,2 à 1%0 aux USA selon la population étudiée.

Les effets de l’alcool sur le fœtus (EAF) comportent une partie des caractéristiques du SAF. On distingue les anomalies congénitales apparemment isolées et les troubles neurodéveloppementaux liés à l’alcool.

L’alcool passe facilement le placenta. Son action toxique est clairement établie sur la formation des cellules embryonnaires et particulièrement au niveau du cerveau.

Les perturbations associées à l’exposition à l’alcool varient selon la quantité, la fréquence, la durée de consommation, le stade de la grossesse et la tolérance individuelle de chaque mère et de chaque fœtus. Tous les sujets ne sont pas égaux devant l’alcool et ceci dès la vie intra-utérine. Les troubles sont d’autant plus sévères que la consommation est importante, fréquente et précoce. La période de vulnérabilité maximale est le premier trimestre de la grossesse avec le risque de malformations structurelles et anatomiques. Mais la toxicité de l’alcool s’exerce tout au long de la grossesse et au 2ème et 3ème trimestres elle augmente le risque de retard de croissance et d’atteinte au niveau du cerveau dont le développement est continu in utero.
(Source : Extrait d’un communiqué de HUG – Genève 2004)

Les risques pour le bébé avec une mère qui boit régulièrement de l’alcool pendant la grossesse :

Un retard de croissance prénatal et postnatal.
Des modifications physiques
Un dysfonctionnements du système nerveux central.
Taille et poids au-dessous de la moyenne.
Petit pourtour crânien. (microcéphalie)
Un pont nasal profond.
Un nez court et aplati.
L’absence de couloir entre la lèvre supérieure et le nez (philtrum).
Un retard dans le développement mental.
Une intelligence déficiente. (QI)
Des troubles de l’attention et de la mémoire.
Une motricité fine perturbée.
Une Hyperactivité et une impulsivité.
Des troubles de l’élocution et de l’ouïe.

L’augmentation des dangers pour le nouveau-né dans les cas suivants :

Une quantité d’alcool importante consommée pendant la grossesse.
Une consommation chronique.
Une intensité de l’exposition.
L’interaction avec d’autres substances comme le tabac, des drogues et des médicaments par exemple.
Des facteurs liés à l’alimentation.
Une prédisposition génétique.

Pour plus d’informations, voir les dangers de l’alcool.

  1. le tabac et l’alcool chez les femmes est très dangereux, surtout pour le bébé qu’elles portent.

  2. tout le monde sait qu’il ne faut pas fumer, mais une femme enceinte doit absolument le savoir! :|

  3. le tabac est nuisible pour la santé encore moins pour le pauvre ki va naitre donc prenons la vie précieusement au riske de la gaspiller.

  4. merci de mettre des mots sur des maux qui engendre une catastrophe sanitaire ;voyez un peu 2,9% de 70 millions soit : 203 000 français sont concernés par ces
    maladies durant la grossesse .**continuer la prévention c’est urgent !
    bonne vie et bonne santé à chacun !

  5. bonjour,merci ce site est génial,il ma bien aider ausssi pour un exposé en svt.;).
    si vous avez d’autre site a me conseiller sa me sera bien utile.merci d’avance :)

  6. je suis enceinte de trois mois et j’ai pas pu arrêter la cigarette mais j’ai diminué impeu je prend quatre clupe par jour

  7. Bonjour !
    J’aurais voulu avoir plus de précision sur le thème :  » le tabac, la polution et la nourriture » quelles sont les conséquences sur l’infertilité de la femme et de l’homme ?