Vécu et attentes des patients atteints de troubles bipolaires de type I

Pour la 1ère fois en France, les patients atteints de troubles bipolaires de type I se sont exprimé dans le cadre d’une étude sur leur vécu de la maladie et leurs attentes vis-à-vis des professionnels de santé, de leurs proches et de la société.

Réalisée par IPSOS Santé et dirigée par un comité scientifique de psychiatres, cette étude permet de mieux appréhender les enjeux d’une meilleure prise en charge thérapeutique de la maladie, ainsi que ceux d’une insertion plus réussie des patients au sein de la société.

L’étude « Troubles bipolaires de type I : Vécu et attentes des patients en 2009 » a été publiée le 15 décembre dernier à l’occasion d’une conférence de presse organisée par BMS et Otsuka, commanditaires de cette étude.

– Dr Jean-Paul Chabannes, chef du service de psychiatrie au CHS de Saint Egrève (Isère), présente et commente les résultats de l’étude

– Dr Jean-Albert Meynard interview Annie Labbé, patiente et présidente de l’association ARGOS 2001 et éclaire ce témoignage de son expérience en tant que chef du service de psychiatrie au Centre Hospitalier Marius Lacroix, à La Rochelle

Vis-à-vis des autres, les troubles bipolaires de type I sont vécus comme cause de problème relationnel : le sentiment de rejet est ressenti pour 38 % des patients dans leur famille et pour 44 % dans leur cercle d’amis. 70 % d’entre eux évoquent un impact négatif sur la vie professionnelle, qui se traduit par une discrimination ressentie au travail, de la part de l’employeur (32 %) mais plus encore de la part des collègues (50 %).

Vous pouvez également télécharger la brochure « Idées vraies/fausses sur les troubles bipolaires » éditée par l’association ARGOS 2001 et La Lettre de la Psychiatrie, avec le soutien de Bristol-Myers Squibb et Otsuka.

Les axes forts de cette étude en vidéo sur le site parolesdebipolaires.fr

  1. Je suis bipolaire de type 1, diagnostiqué suite à un épisode maniaque fort en 2004 (délire mystique), une grosse dépression ensuite et un nouveau virage maniaque en 2008 (délire mystique). Je suis sous lithium (théralithe lp 400, 3comprimés) depuis et je commence à me stabiliser. Parfois quand mon sommeil se perturbe je prends 2 loxapac 25 mg. Sinon je prends égalkement 5 xanax 0.50 / jour pour ne pas ressentir d’angoisse au travail où je me rends assidument (pour subvenir aux besoins de ma famille : 1femme, 2 enfants) mais où j’ai une productivité ou un rendement quasi nul(le)s. Je vis toujours avec cette épée de damoclès qui perturbe mes projets familiaux et de couple car mon épouse est en état également de veille constante. Que puis je faire ?

  2. c’est bien que pour une fois ce soit des patients qui témoignent et puisse s’exprimer.cela donne une vision plus véridict de la condition du patient.cela permet aussi d’etre valorisé par l’interweiew.c’est aussi un défi d’oser parler publiquement.