Attention aux excès et aux carences !

Attention aux excès et aux carences !
De Gabriel C. le 23 avril 2012

-1- Avertissement initial:

Il s’agit de la 3ème version de ce texte.

Tout (ou quasiment tout) ce qui est nouveau par rapport à la précédente version (celle de 2009) est regroupé dans « PARTIE NOUVELLE » en début de cette version-ci,

— Début de PARTIE NOUVELLE —

Cette 3ème version diffère de la précédente surtout en ce qui concerne les noix d’Amazonie.
En effet dans la précédente version de mon texte « Attention aux excès et aux carences ! » écrite en 2009, je préconisais très souvent de manger des noix d’Amazonie (appelées aussi noix du Brésil) afin d’absorber du sélénium.
Je viens de lire que ces noix peuvent être dangereuses.

Mais d’abord voyons (ou rappelons) ce qu’il en est des besoins en sélénium :

– « C’est un élément indispensable à la fabrication de nombreuses enzymes. Entre 20 et 40 de celles-ci ont besoin de sélénium pour fonctionner. On va les retrouver dans le cerveau, la peau, les reins, l’intestin… Certes, un grand nombre auront un rôle antioxydant ! Mais le sélénium intervient dans d’autres processus. Ainsi, il est impliqué dans la fabrication des hormones thyroïdiennes. C’est pourquoi certaines hypothyroïdies sont aggravées par des carences en sélénium. Ce minéral entre également dans la composition de protéines spécifiques des spermatozoïdes, de la prostate… »
(http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2003/mag0307/nu_6525_selenium_lune.htm)

« Les carences en sélénium sont rares dans les pays occidentaux et surviennent essentiellement dans des conditions particulières : maladies intestinales, alimentation parentérale (en perfusion)… Elles se traduisent certainement par une baisse des défenses immunitaires et par un risque accru de cancers.
Inversement, en excès, le sélénium peut entraîner un vieillissement prématuré ainsi qu’une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires, et là encore, de cancers.
Une forte dose de sélénium peut également entraîner des nausées, des diarrhées, une fragilisation des ongles, une perte de cheveux et une fatigue.
A noter que trop ou pas assez de sélénium pourrait également jouer un rôle dans la survenue des cataractes.
On retiendra qu’en matière de cancers, cataractes et aussi de maladies cardiovasculaires, il ne faut ni trop, ni pas assez de sélénium. »
(http://www.e-sante.fr/selenium-oligoelement-antioxydant-par-excellence/actualite/1704)

– Apport journalier recommandé :
15 mcg pour un bébé ;
55 mcg pour un adulte ;
60 mcg pour une femme enceinte ;
70 mcg pour une femme allaitante ;
80 mcg pour les vieillards (il serait essentiel qu’ils aient un apport suffisant en sélénium) ;
pour les sportifs les besoins en sélénium seraient 1,5 à 3 fois supérieurs à la « normale » ;
la prise de quantités excédant les apports recommandés est déconseillée aux personnes souffrant
d’un goitre, et aux femmes enceintes ou qui allaitent.

– Apport journalier maximum tolérable :
45 mcg pour un bébé
400 mcg pour un adulte
(http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2003/mag0307/nu_6525_selenium_lune.htm
http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=selenium_ps
http://www.guide-vitamines.org/oligoelements/selenium/besoins-sources-selenium.html)
Des doses importantes à long terme (plus de 900 mcg/jour) peuvent provoquer des changements
neurologiques dont des engourdissements, des convulsions, voire une paralysie.
(http://www.eufic.org/article/fr/Maladiesregime-alimentaire/cancer/artid/Selenium-et-alimentation%20/)

– En France, les apports moyens journaliers tournent autour de 45 mcg/jour (données des
années 90), ce qui reste insuffisant.
– Cependant les carences en sélénium seraient rares, car il agirait à des doses très faibles.
(http://www.vegetarisme.fr/vegetarien.php?content=vegetarien_ficheselenium)

Pour plus de détails, voir plus bas à partir de « SELENIUM ».

Voyons maintenant ce qu’il en est de la noix d’Amazonie et de ses dangers :

« […] La noix du Brésil est le champion toute catégorie de l’apport de sélénium. Une seule noix peut apporter 50 mcg de sélénium, soit l’apport quotidien recommandé.
Malgré cette richesse en sélénium la noix du Brésil n’est peut-être pas le meilleur choix [cette dernière phrase est écrite en rouge dans le site]. En effet, cette noix est très souvent atteinte par une moisissure très toxique pour le foie et même cancérigène. La noix du Brésil rancit très rapidement et devient dangereuse à consommer.
Autre raison d’être très prudent relativement à la consommation de cette noix, elle contiendrait des niveaux assez élevés de strontium 90 et de baryum, des substances toxiques.
La levure de bière, les fruits de mer (particulièrement les huîtres du Pacifique), le thon, le saumon, le foie, la volaille, la viande, la mélasse, le jaune d’œuf, les céréales complètes, le germe de blé, l’ail, l’oignon, la luzerne, l’ortie, la racine de bardane, le houblon, sont des sources alimentaires de sélénium.
On peut se procurer du sélénium sous forme de supplément alimentaire. Ne pas dépasser les doses recommandées.
[…] Selon les sources officielles les besoins quotidiens en sélénium seraient de 50 mcg.
Cependant les doses utilisées en prévention contre certains cancers étaient de 200 mcg par jour. Dans certains usages thérapeutiques, on prescrit pour un temps limité une dose de 400 mcg par jour.
Il ne faut pas dépasser cette dose de 400 mcg par jour. On considère que des doses de 800 mcg par jour sont toxiques. »
(http://www.masantenaturelle.com/chroniques/chroniques2/selenium.php)

« […] La plupart des aliments contiennent moins de 0,002 mg/g [de baryum].
Les principales sources alimentaires de baryum aux États-Unis sont le lait, les pommes de terre et la farine.
Certains produits céréaliers et certaines noix ont tendance à contenir beaucoup de baryum; par exemple, la pacane en contient 0,0067 mg/g, les arachides 0,0021 mg/g, les flocons de son 0,0039 mg/g et la noix du Brésil, jusqu’à 4 mg/g.
[…] Les sels solubles de baryum sont fortement toxiques par suite d’une exposition aiguë.
À concentration élevée, le baryum provoque une forte vasoconstriction du fait qu’il stimule directement les muscles des artères, il accroît le péristaltisme du fait qu’il stimule violemment les muscles lisses et il entraîne des convulsions et la paralysie du fait qu’il stimule le système nerveux central.
Selon la dose et la solubilité du sel de baryum en cause, la mort peut survenir en l’espace de quelques heures ou de quelques jours.
Selon les estimations, la dose létale aiguë par voie orale du chlorure de baryum chez les humains se situe entre à 3 et 4 g; la dose toxique aiguë est de 0,2 à 0,5 g. On croit que l’exposition répétée au chlorure de baryum dans le sel de table a causé des poussées récurrentes de la maladie «Pa-Ping» (paralysie passagère ressemblant à la paralysie périodique familiale) dans la province chinoise du Sichouan. »
(http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/pubs/water-eau/barium-baryum/index-fra.php)

Au vu des informations qui précèdent, il y a 4 raisons qui imposent de limiter voire de supprimer la consommation des noix d’Amazonie :

– Le risque de moisissure cancérigène.

– Eviter l’excès de sélénium :
S’il est vrai qu’une noix contient environ 50 mcg de sélénium, un adulte pour éviter cet excès
(ne pas dépasser 400 mcg par jour) ne devra donc pas manger plus de 7 noix par jour (compte
tenu du fait que d’autres aliments apportent aussi du sélénium).

– Eviter un excès de strontium. Je manque d’informations pour éclairer ce point.

– Eviter l’excès de baryum.
La barquette de 125g contient environ 50 noix d’Amazonie, donc une noix pèse
environ 2,5g.
Si ces noix contiennent 4mg/g de baryum, une noix en contient 2,5 x 4 = 10mg
Si la dose toxique aigue (pour un adulte) est de 200 mg il suffit de manger 20 noix pour
l’atteindre ! Pour un enfant cette dose toxique est certainement atteinte beaucoup plus
rapidement.
Si un adulte mange 2 noix par jour (soit 20mg de baryum) est-on sûr que l’élimination par
l’urine et les fèces empêche d’atteindre par accumulation d’un jour sur l’autre la dose
fatidique de 200mg ? Je n’ai pas les compétences pour répondre à cette question.

Il y a donc un nombre maximum de noix par jour à ne pas dépasser.
Ce nombre est à déterminer (pour un adulte il est probablement inférieur à 3, peut-être inférieur à 2, voire égal à zéro…), je n’ai pas les compétences pour le faire.

Compte tenu de l’état de mes connaissances en ce mois d’avril 2012, je conseillerais de ne pas manger du tout de noix d’Amazonie et de faire appel à d’autres aliments riches en sélénium.

Cependant, il n’est pas impossible que plus tard, par des sources sures, autres que celles dont j’ai connaissance actuellement, il apparaisse par exemple qu’un adulte puisse, sans danger significatif et afin d’éviter toute carence en sélénium, manger des noix d’Amazonie à condition de ne pas en manger plus d’une par jour en moyenne (une seule noix fournissant environ l’apport quotidien recommandé) et à condition de vérifier que ces noix ne comportent pas de moisissure et de respecter la date de rétention indiquée sur l’emballage…
Au lecteur de se renseigner par lui-même à ce sujet au cours du temps.

Quoi qu’il en soit, même si c’était le cas, il serait plus prudent afin de se mettre à l’abri de tout surdosage en sélénium (sans parler des autres risques dus au baryum et au strontium), d’éviter (pour un adulte) de manger plus de 3 noix d’Amazonie par jour en moyenne.
Par ailleurs il conviendrait d’adapter cette consommation en fonction de l’âge du consommateur : un enfant devant en consommer moins qu’un adulte (et d’autant moins que son âge est bas), et une personne âgée davantage ; et il conviendrait de plus de ne pas oublier que les femmes enceintes ou qui allaitent et les personnes souffrant d’un goitre devraient éviter d’aller au-delà des apports recommandés, et que d’autre part les besoins des sportifs sont supérieurs à la normale… (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=selenium_ps
http://www.guide-vitamines.org/oligoelements/selenium/besoins-sources-selenium.html)

Répétons que compte tenu de l’état actuel de mes connaissances, je conseille de ne pas manger du tout de noix d’Amazonie et de faire appel à d’autres aliments riches en sélénium.

Mais attention les autres sources de sélénium recommandées ci-dessus (« La levure de bière, les fruits de mer -particulièrement les huîtres du Pacifique-, le thon, le saumon, le foie, la volaille, la viande, la mélasse, le jaune d’œuf, les céréales complètes, le germe de blé, l’ail, l’oignon, la luzerne, l’ortie, la racine de bardane, le houblon »), ne sont pas toutes sans danger (cela a déjà été mis en évidence dans la version précédente de cet article, qui est d’ailleurs reproduite quasiment à l’identique en aval de cet avertissement ) :
– Les huîtres et les foies (de bœuf, veau, mouton, etc.) concentrent le cadmium qui est toxique (lésion des reins, cancer, mutation chromosomique, Alzheimer) !
– Eviter le thon et autres prédateurs car ils concentrent mercure et pesticides. Prendre plutôt du saumon bio.
– Par ailleurs les femmes enceintes ne devraient pas consommer de foie de façon régulière, car cet aliment contient de plus de grandes quantités de vitamine A dont l’excès peut générer des malformations congénitales.

Restent donc : le saumon (bio), la volaille (bio), la viande (bio), le jaune d’œuf (bio), les céréales complètes, le germe de blé, l’ail, l’oignon, (et aussi les aliments suivants indiqués par d’autres sites :) fromage, brocoli, graines de sésame, germe de seigle, d’orge, de tournesol…
… et les suppléments (ou compléments) alimentaires (ne pas dépasser les doses recommandées !).

Mais là encore attention… En ce qui concerne le saumon et l’ail, prudence si vous prenez des anticoagulants ou si vous êtes hémophile (ou si vous souffrez d’un déficit dans un des facteurs de la coagulation sanguine), prenez l’avis de votre médecin.
Pour ce qui est de l’ail voir plus bas le paragraphe commençant par « En fait des précautions peuvent être à prendre, y compris pour certains aliments ordinaires. ».
Pour ce qui est du saumon voir plus bas la partie commençant par « L’excès d’oméga-3 (qui est un anticoagulant) ».

Les sources de sélénium autres que la noix d’Amazonie étant me semble-t-il principalement les poissons et la viande :
– Pour les personnes non végétariennes il existe suffisamment d’autres sources que la noix d’Amazonie ; veiller à en consommer de façon appropriée à chaque personne (vieillards, enfants, bébés, femmes enceintes, femmes allaitantes, sportifs…). Pour les teneurs en sélénium des poissons et viande voir : http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=selenium_ps
– Pour les végétariens et surtout les végétaliens faire appel à des personnes compétentes ou de sites compétents en matière d’alimentation végétarienne ou végétalienne, pour voir comment obtenir un apport de sélénium approprié à chaque personne (vieillards, enfants, bébés, femmes enceintes, femmes allaitantes, sportifs…).

Si l’eau de votre robinet contient du sélénium, tenez-en compte (en comptabilisant non seulement l’eau bue au verre mais aussi celle utilisée pour faire votre petit déjeuné, celle utilisée pour faire votre soupe, et au moins celle utilisée pour faire cuire les pâtes et le riz qui absorbent beaucoup d’eau) et veillez à ne pas dépasser l’apport journalier maximum tolérable (en additionnant l’apport dû à l’eau à celui dû aux aliments riches en sélénium).
Pour savoir ce qu’il en est de la qualité de votre eau du robinet consultez :
http://www.quechoisir.org/environnement-energie/eau/eau-potable/etude-la-qualite-de-l-eau-du-robinet-de-votre-commune

Pour obtenir un effet thérapeutique (anti : cancer, DMLA, Alzheimer… voir plus bas dans la parie commençant par SELENIUM) faire appel au supplément alimentaire, mais attention à ne pas dépasser les doses de indiquées.
Rappelons que la supplémentation en sélénium est déconseillée aux personnes souffrant d’un goitre,
et la prise de quantités excédant les apports recommandés est particulièrement déconseillée aux femmes enceintes ou qui allaitent.

Espérons que les suppléments alimentaires contiennent des composés organiques du sélénium et non des sels de sélénium, car selon wikipedia : « les composés organiques du sélénium sont plus efficaces et moins toxiques que les sels de sélénium » (http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9l%C3%A9nium)

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Par ailleurs, méfiez-vous des moisissures pas seulement sur les noix d’Amazonie et les autres noix, cacahuètes, pistaches … on peut en trouver aussi dans beaucoup d’autres aliments solides ou liquides :

Quand la moisissure s’est emparée d’un aliment, il devient impropre à la consommation. Non seulement il a généralement (donc pas toujours !) très mauvais goût et une mauvaise odeur, mais il est aussi toxique.
« Les moisissures peuvent présenter des toxicités très variées. L’un des effets les plus graves, c’est le cancer du foie, qui peut apparaître après quelques années, ou même beaucoup plus tard. Mais cela peut aller d’effets simples, comme un léger affaiblissement du système immunitaire ou des problèmes rénaux, ou encore des complications au niveau d’autres organes, jusqu’à un cancer dans différentes parties du corps. »
(http://archives.arte.tv/hebdo/archimed/20000620/ftext/sujet1.html)

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Dans ma précédente version je n’ai pas parlé de l’aluminium (ce qui était normal car ce n’est pas un aliment).
Néanmoins compte tenu du danger qu’il représente il me semble utile (bien que je ne connaisse pas à fond la question) de donner quelques informations.

Le site (est-il fiable ?) http://www.naturopathie-holistique.fr/l-aluminium-attention-danger-15-108.html est très alarmants à ce sujet, faisant valoir notamment que l’aluminium se retrouve à des concentrations massives dans le cerveau des malades touchés par la maladie d’Alzheimer…
« Que choisir » est plus modéré mais met néanmoins en garde : « Bien qu’il n’y ait pas à ce jour de lien démontré entre l’exposition à l’aluminium et la maladie d’Alzheimer, par application du principe de précaution, il est recommandé de limiter les doses ingérées. »

Parmi les précautions à prendre, je pense qu’il faut au moins :
– Jetez tous vos ustensiles de cuisine (louches, casseroles, poêles… etc.) en aluminium.
– Vérifiez la qualité de l’eau potable (du robinet) de votre commune en consultant le site
http://www.quechoisir.org/environnement-energie/eau/eau-potable/etude-la-qualite-de-l-eau-du-robinet-de-votre-commune
Si elle n’est pas globalement de bonne qualité et surtout si elle n’est pas « bonne » sur le critère de l’aluminium (≤ 200 mcg/l), utilisez une eau minérale de bonne qualité non seulement à table mais aussi pour préparer le petit déjeuner, pour préparer la soupe, et au moins pour cuire les pates et le riz qui absorbent beaucoup d’eau.
Remarquons qu’une eau réputée (par le site « Que choisir » ci-dessus) « bonne » sur le critère aluminium (≤ 200 mcg/l), peut contenir plus de trois fois la dose toxique définie par le site de naturopathie-holistique indiqué un peu plus haut : « La dose toxique est de l’ordre de 60 micro grammes par litre de sang selon le Dr Garnier du centre antipoison de Paris » ! Si cela est vrai il serait prudent d’utiliser eau minérale de bonne qualité même si votre eau du robinet est « bonne » au sens de « Que choisir »…
– Quant à l’aluminium contenu (aujourd’hui, en 2012) dans de très nombreux vaccins, c’est un sujet très important qui dépasse largement mes compétences. Je vous conseille de vous renseigner par vous-même.

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Tout cela ne peut qu’inciter, encore une fois, à la prudence. Je croyais avoir pris toutes les précautions pour que mon texte soit fiable ; or il apparait qu’il faisait l’impasse sur les dangers relatifs aux noix d’Amazonie.
Il n’est donc pas exclu que j’ai laissé passer d’autres problèmes peut-être encore plus graves…
Par prudence, encore une fois, il vaut donc mieux éviter les excès de quoi que ce soit et « manger varié et équilibré ».

— Fin de PARTIE NOUVELLE —

Ce qui suit est quasiment identique à ce qui était contenu dans la précédente version (celle de 2009) de mon texte, à ceci près que je ne parle plus des noix d’Amazonie et que j’ai remanié la partie commençant par « SELENIUM ».

[Excuse pour la mise en page, mais le fait que les caractères soient écrit en gras, ou en italiques, ou soulignés, les surlignements en couleurs de certains passages, la modulation des marges, les traits de séparation … etc. (toutes choses qui rendent le texte plus clair et plus lisible) disparaissent lorsque celui-ci est reproduit ici.
Excuse, pour certains aliments je n’ai pas trouvé l’apport journalier maximum tolérable ni même parfois l’apport journalier recommandé… mais rien ne vous empêche de faire des recherches plus approfondies.]

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Ce texte incite à la prudence vis-à-vis de certains régimes, aliments et surtout compléments alimentaires.
Mais tout ce que j’avance moi-même dans ce texte est à prendre aussi avec prudence car :
– d’une part je ne suis ni médecin ni spécialiste en nutrition,
– et d’autre part les connaissances dont je fais état ici sont certainement lacunaires et parfois entachées d’erreurs plus ou moins graves, car je me suis appuyé sur des sites Internet dont la fiabilité n’est pas toujours assurée (fiabilité vis-à-vis de laquelle je manque d’éléments d’appréciation).

S’il faut résumer en quelques mots ce qu’il ressort de tout mon travail (lacunaire et d’une fiabilité limitée) on aboutit aux recommandations largement répercutées dans nos medias et bien connues de tous :
Manger varié (manger un peu de tout) et équilibré, au moins 5 fruits et légumes par jour, peu (ou pas) de sucre, remplacer les mauvaises graisses (charcuterie, viandes grasses, huiles hydrogénées, huile de tournesol ou de maïs, nourriture industrielle, produits laitiers non-bio, …) par les bonnes (huile d’olive, huile de colza, [huile ou graines de] lin, noix, produits laitiers bio, viande rouge bio [un peu], saumon bio, sardines… -> bon rapport oméga3 / oméga6).
Bref, se rapprocher du régime méditerranéen (voir plus bas).
Eviter de prendre des compléments ou suppléments alimentaires sans avis et suivi médical.
Méfiez-vous des régimes miracles et même dans les très bons régimes éviter les excès de quelque nourriture que ce soit.
Eviter les conserves en boites métalliques (revêtement intérieur : perturbateur hormonal probablement cancérigène) et les aliments (boissons ou autres) contenus dans des récipients de plastique (perturbateur hormonal probablement cancérigène), donc privilégier bocaux et bouteilles en verre.
Certaines populations ont des besoins particuliers, si vous en faite partie, voire avec votre médecin ce que cela implique au niveau de votre nourriture ; il s’agit notamment (j’en oublie probablement) des populations suivantes : femmes enceintes, jeunes enfants, sportifs de haut niveau, vieillards, végétariens et surtout végétaliens (grave risque de carences, nécessité de complémentation alimentaire suivie médicalement) et toute personne ayant des problèmes de santé (hémophilie, anémie, personnes qui ont perdu du sang : hémorragie, accident, opération, accouchement, règles abondantes…., etc. etc. etc. …).

Ce qui suit s’adresse donc à des adultes « normaux » en bonne santé (même si occasionnellement il m’arrive d’attirer l’attention sur tel ou tel risque pour tel ou telle population particulière).

Je me suis intéressé à un nombre limité d’aliments (particulièrement ceux mis en avant par certains régimes) pour lesquels j’ai fait une recherche systématique (mais certainement pas exhaustive) sur Internet portant sur les contre-indications les concernant et les dangers que représentent leur absorption en excès.
Et j’ai été surpris de voir que, parmi les aliments auxquels je me suis intéressé, presque tous pris en excès pouvait entrainer pour la santé des conséquences négatives parfois graves.
Certes, très souvent cet excès ne survient que pour des quantités considérablement plus élevées que l’apport journalier recommandé (AJR). Mais malheureusement ce n’est pas toujours le cas, nous le verrons notamment pour la vitamine A qui peut devenir dangereuse à partir de 3 ou 4 AJR !

En fait des précautions peuvent être à prendre, y compris pour certains aliments ordinaires.
Par exemple l’ail a des propriétés anticoagulantes et sa consommation en excès peut s’avérer dangereuse (surtout pour certaines catégories de population). « Évitez les trop grandes doses si vous souffrez d’un problème de saignements incluant l’hémophilie, si vous prenez des anticoagulants ou tout médicament aux propriétés anticoagulantes ([…] aspirine…) ou si vous souffrez de migraines (l’ail peut avoir un effet vasodilatateur qui théoriquement peut déclencher une attaque de migraine). »
(http://laviechiropratique.com/infosante_chroniques.php?chro=16)
« L’utilisation de l’ail à doses élevées, en particulier cru ou en extrait, est déconseillée en cas d’hémorragie, qu’elle soit d’origine traumatique (blessure, accident) ou menstruelle (règles abondantes).
L’emploi continuel de fortes doses d’ail n’est pas recommandé durant la grossesse. »
( http://www.fredobio-asso.org/article/?idarticle=63). (http://www.hemophilia.ca/fr/pdf/13/Ch10Hemo_FR.pdf)
Ce qui n’empêche pas cet aliment (riche en vitamines et oligo-éléments variés) d’avoir de nombreuses vertus et de contribuer probablement à la prévention de certains cancers
(http://www.01sante.com/xoops/modules/icontent/index.php?page=543).

Autre exemple, le Cranberry (appelé aussi canneberge). Cet aliment a de nombreuses vertus notamment contre les infections urinaires (il limiterait aussi les risques cardiovasculaires et cancéreux, voire … les risques d’Alzheimer).
(http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=canneberge_nu http://www.i-dietetique.com/?action=breves&id=5150&fr=2)
Mais pris en excès (malheureusement je n’ai pas pu trouver de site précisant le seuil à partir duquel on est en excès… !) il peut, lui aussi, provoquer des hémorragies : en tant qu’anticoagulant, il s’ajoute à l’action des autres anticoagulants. Il est conseillé aux hémophiles et patients prenant de la warfarine, ou tout autre anticoagulant, de limiter ou d’éviter la consommation de jus de canneberge
(http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=canneberge_nu
http://www.cmq.org/DocumentLibrary/UploadedContents/CmsDocuments/Patient-lignes-anticoagulotherapie.pdf
http://www.colba.net/~piermon/NutritionAnticoagulantsVsAliments.htm)

Quant au pamplemousse (de même que les tangelos et les oranges de Seville), il peut s’avérer (pur, ou en mélange : par exemple dans des jus de fruits tropicaux…) très dangereux (et même mortel), pour les personnes qui prennent certains médicaments, car il se trouve qu’il modifie considérablement l’efficacité de ces médicaments-là. « Les effets peuvent être graves (irrégularité du rythme cardiaque, hypotension sévère) et même parfois mortels… »
En principe, au moins en ce qui concerne le pamplemousse (mais est-ce toujours le cas et est-ce toujours précisé pour les tangelos et les oranges de Seville ?) les contre-indications (qui peuvent concerner aussi d’autres nutriments) sont inscrites sur les notices des médicaments.
Il faut donc toujours lire attentivement les notices des médicaments. (http://www.extenso.org/pleins_feux/detail.php/f/1326
http://doccismef.chu-rouen.fr/servlets/Logique?Mot=interactions+aliment-m%C3%A9dicament.mc&aff=4&tri=20&datt=1&debut=0)
Ce qui n’empêche pas que par ailleurs le pamplemousse a des vertus importantes, il réduirait notamment les risques cardio-vasculaires et les risques cancéreux, donc « pour les gens qui ne prennent aucun médicament consommer ce fruit nature ou en jus est un bon moyen pour se garder en santé et faire de la prévention. »
(http://www.webarabic.com/wa-forum/index.php?showtopic=3605)

Ce ne sont là que quelques exemples, montrant qu’une certaine prudence s’impose vis-à-vis de certains aliments ;
et en conséquence aussi vis vis-à-vis de certains régimes (contenant de tels aliments) , et probablement même vis à vis des meilleurs d’entre eux, tel le régime «anticancer» du Professeur David Servan-Schreiber (DSS).

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-1.1- Parenthèse_1

J’ouvre ici une parenthèse importante concernant ce régime « anticancer » :

– Ce régime « anticancer » est probablement très bon, il diminue très vraisemblablement de façon importante les risques : de cancer, de maladies cardio-vasculaires, de diabète, de maladie Alzheimer, etc.…
et dans la grande majorité des cas, très probablement, il sauve des vies.

– Le régime méditerranéen (qui n’est pas très éloigné du régime « anticancer ») est probablement lui aussi (peut-être à un degré moindre ?) très bon vis-à-vis de ces mêmes maladies,
et très probablement, il sauve lui aussi des vies.

– Les deux régimes précédents privilégient vitamines et antioxydants d’origine naturelle qui jouent probablement un rôle anticancéreux. « Les vitamines possèdent également des propriétés anti-oxydantes et protectrices au niveau de l’ADN. En effet, une carence peut induire des dommages dans l’ADN et de ce fait promouvoir la carcinogenèse. Ceci pourrait donc expliquer les données épidémiologiques selon lesquelles les personnes consommant peu de fruits et de légumes ont une incidence de cancer plus élevée. »
(Source : http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=15266936)

Ces deux régimes sont aussi anti-inflammatoires, car un terrain inflammatoire favorise le développement du cancer : (http://www.avernes.fr/Oncologie/article.php3?id_article=417 http://www.sciences.uqam.ca/pdf/labbe_david.pdf)
et il (un terrain inflammatoire) favorise aussi les maladies du cœur et le diabète de type II : (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=2003013002).

A ce titre, le régime « anticancer » déconseille fortement les « mauvais gras » (contenu surtout dans les graisses animales, les huiles hydrogénées et les matières grasses issues de procédés industriels : http://ww2.fmcoeur.ca/Page.asp?PageID=1367&ArticleID=1735&Src=blank&From=SubCategory)
et proscrit ou déconseille fortement les sucres rapides (le sucre et tout ce qui est sucré : confitures, gâteaux, miel… excepté les fruits) et même (à un degré moindre) tout aliment d’indice glycémique élevé (pain blanc, purée de pomme de terre… etc.) [page 106 du livre « anticancer » : sucre-> insuline et IGF -> inflammation].
Cependant attention, un apport de sucre (rapide) peut être nécessaire lors de la pratique d’un sport ou d’un effort soutenu (http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/sportifs/nu_7124_sportifs_sucres.htm)
ou pour d’autres cas particuliers…

En tant qu’anti-inflammatoire ce régime « anticancer » a, je pense, aussi une action bénéfique sur toutes les maladies à caractère inflammatoire (souffrant moi-même d’une l’hypertrophie bénigne de la prostate, j’ai obtenu une amélioration très nette –pour ne pas dire spectaculaire– de mon état après un mois seulement de ce régime….).
Et un très grand nombre de maladies (à commencer par les rhumatismes inflammatoires) ont un caractère inflammatoire.

Il n’est donc pas du tout question pour moi de minimiser l’intérêt de ces régimes, je le répète, selon toute vraisemblance le régime « anticancer » sauve de nombreuses vies.
Néanmoins une certaine prudence s’impose me semble-t-il vis-à-vis de certains des composants de ce régime, comme par exemple : le soja, l’oméga 3, le thé vert, le curcuma, etc. … (composants qui pris sans excès ont par ailleurs très probablement tous de grandes vertus pour notre santé).

Grossièrement je définirais le régime «anticancer» ainsi :

– Remplacer les mauvaises graisses (charcuterie, viandes grasses, huiles hydrogénées, huile de tournesol ou de maïs, produits laitiers non-bio, nourriture industrielle…) par les bonnes (huile d’olive, huile de colza, [huile ou graines de] lin, noix, produits laitiers bio, viande rouge bio [un peu], volailles bios [un peu], saumon bio, sardines…).
– Limiter la consommation de viande rouge et charcuterie
« le risque de cancer colorectal augmentait de 29 % par portion de 100 g de viandes rouges consommée par jour et de 21 % par portion de 50 g de charcuteries consommée par jour.
http://www.e-cancer.fr/v1/mambots/editors/fckeditor/editor/index.php?option=com_redaction&Itemid=348&task=voiritemfo&id=2405&bakhistory=1).
Cependant attention aux carences éventuelles en fer (dont la viande rouge est une source) pendant la croissance, pour les personnes anémiques, et celles qui ont perdu du sang (hémorragie, accident, opération, accouchement, règles abondantes….), voire le paragraphe -3.4- FER.
– Pas (ou très peu) de sucre (excepté celui contenu dans les fruits), ni de confiture, ni de miel, ni de gâteaux ;
éviter ou limiter les aliments d’indice glycémique élevés: purées de pomme de terre, pain blanc, pâtes (préparées « al dente » leur indice glycémique est moins élevé) … / privilégier les sucres lents : pain multicéréales, riz complet, quinoa, graine de lin, patates douces, légumineuses… .
– Fruits et légumes et légumineuses en abondance.
– Limiter le sel, on en mange en moyenne plus de 3 fois trop (surtout présent dans les nourritures industrielles: charcuteries, soupes, gâteaux à apéritifs, plats achetés tout cuisinés….).
– Peu d’alcool, proscrire les alcools forts, se limiter à 2 verres de vins par jour.
– Consommer les aliments anti-cancer: thé vert, curcuma (associé au poivre noir), soja, gingembre…
– Eviter le surpoids (cancérigène car inflammatoire : www.santeontario.com/newsitemdetails.aspx?newsitem_id=1337)
– Eviter le stress (inflammatoire donc cancérigène).
– Pratiquez régulièrement une activité physique douce… 30 minutes de marches par jour par exemple : l’activité physique limite les risques cardiovasculaires, de cancer, de diabète…

Pour en savoir plus à ce sujet :
– Voir : www.guerir.fr
ou/et (mieux encore) lire le livre « Anticancer / Prévenir et lutter grâce à nos défenses naturelles » de David Servan-Schreiber / Robert Laffont.
– Voir le blog du Dr. Béliveau : www.guerir.fr/Members/rbeliveau/blog
Docteur en biochimie et chercheur de renommée internationale [dixit www.guerir.fr], le Dr Béliveau nous livre dans ce blog des informations à la pointe de la lutte contre le cancer. Alimentation, nutriments, tout ce qui, dans la nature, peut se transformer en allié pour lutter, a été étudié et validé par ce chercheur.
– Cela est largement confirmé aussi par le site : www.canadian-health.ca/1_7/45_f.html
– Voir : www.mangerbouger.fr

Ne pas manquer le site : www.e-cancer.fr et notamment, cliquer (colonne de gauche) sur « Nutrition et prévention des cancers» puis (au bas de page) sur « Lire le communiqué de presse du 17 février 2009 ».
Pour obtenir une information encore plus résumée (reproduite ci-dessous) mais moins récente (2007) donc un peu moins fiable, voir la page www.e-cancer.fr/v1/mambots/editors/fckeditor/editor/index.php?option=com_redaction&Itemid=243&task=voiritemfo&id=1809&bakhistory=1
puis cliquer en bas de page sur :
Document (pdf) « Alimentation, nutrition et cancer. Vérités, hypothèses et idées fausses ».
-> brochure_alimentationcancer.pdf -> Résumé [2007] des recommandations :

• Un bon équilibre de la ration alimentaire caractérisée par une alimentation variée et quantitativement adaptée aux besoins nutritionnels, préférentiellement basée sur des aliments d’origine végétale.
• Un poids stable sans surcharge pondérale (indice de masse corporel maintenu entre 18,5 et 25 kg/m2), tout en limitant le gain maximal de poids à moins de 5 kg durant la vie adulte.
• Un mode de vie actif avec une demi-heure de marche rapide (ou une activité similaire) par jour et une activité physique vigoureuse d’au moins une heure par semaine.
• La consommation d’au moins cinq fruits et légumes par jour (environ 400 à 800 grammes).
• La consommation d’aliments riches en fibres (fruits, légumes, pain, riz et pâtes complets) doit être privilégiée par rapport à celles d’aliments raffinés (pain et riz blancs).
• La consommation d’alcool est déconseillée. Chez les consommateurs, celle-ci doit être limitée à moins de deux verres par jour chez l’homme, et à moins d’un verre par jour chez la femme.
• La consommation de charcuterie doit être limitée. La consommation de poisson ou de volaille devrait être privilégiée.
• Les méthodes de cuisson utilisant des températures très élevées doivent être limitées (barbecue, grillades et fritures mal contrôlés). Il faut éviter de manger les parties carbonisées des aliments.
• La consommation d’aliments salés et l’ajout de sel doivent être limités.
• Aucune supplémentation nutritionnelle sous forme médicamenteuse n’est pour l’instant recommandée.

Par ailleurs, éviter d’acheter des conserves en boites métalliques, car elles sont tapissées de bisphénol A (BPA) qui est un perturbateur hormonal (même à faibles doses), probablement cancérigène.
«[Le bisphénol A (BPA), ]connu pour avoir des propriétés oestrogéniques, est trouvé dans l’eau, dans certains polymères (dont plastiques de biberons), emballages plastiques d’aliments, matériaux dentaires, boîtes métalliques (type boîtes de conserve), et les garnitures en métal de la nourriture en boîte.
[…] il est facteur de délétion de la spermatogenèse [diminution de la fertilité masculine] et est suspecté de jouer un rôle dans certaines fausses couches obésité, et certains cancers. »
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Perturbateur_endocrinien
http://lagrandeinvasion.blog.lemonde.fr/2008/04/21/le-bisphenol-a-bientot-interdit-dans-les-biberons-canadiens)
Il est suspecté d’avoir des conséquences néfastes sur le système nerveux des fœtus et nourrissons.
(http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3319).
Je suppose donc qu’il vaut mieux éviter aussi les boites de sardines (bien qu’elles constituent une source importante d’oméga 3), et les remplacer par des sardines achetées chez le poissonnier, ou par du saumon bio (éviter le thon et autres prédateurs car ils concentrent mercure et pesticides, voir plus loin).
Eviter les boissons contenues dans les bouteilles en plastiques : « l’activité oestrogénique est 2 fois plus élevée dans l’eau [minérale] en bouteille de plastique que dans l’eau [minérale] en bouteille de verre, selon l’étude publiée dans la revue Environmental Science and Pollution Research.»
[La Croix 31 mars 2009].

Fin de la parenthèse_1.

———-

-2- Généralité sur les carences et excès

-2.1- Il faut éviter d’une part les carences :

– Pour qui mange une alimentation variée et équilibrée dont un peu de viande et de poisson, ce problème ne se pose guère (je pense) pour un adulte masculin en bonne santé ; par contre il peut en aller tout autrement pour d’autres catégories de personnes, notamment pour des femmes enceintes.
Cependant (même pour qui se nourrit ainsi) des supplémentations peuvent être utiles et parfois-même nécessaires (on en « reparlera » plus loin), mais prudence un surdosage peut s’avérer très dangereux (donc voyez cela avec votre médecin) :
. Une supplémentation en iode (sous contrôle médical) peut s’avérer nécessaire (au bon développement du cerveau du fœtus) pour des femmes enceintes.
. Une supplémentation en vitamine B12 (sous contrôle médical) peut s’avérer vitale pour certaines catégories de personnes (et pas seulement pour les végétaliens ou végétariens).
. Une supplémentation en vitamine D (sous contrôle médical) pourrait diminuer le risque de cancer.
. Une supplémentation en sélénium (sous contrôle médical) pourrait aussi diminuer le risque de certains cancers.
. Peut-être d’autres supplémentations (sous contrôle médical) pourraient être utiles… ?

– Pour les végétariens (qui ne consomment ni viande ni poisson, mais mangent des œufs et des produits laitiers) et surtout pour les végétaliens (qui eux n’absorbent aucun produit animal),
prendre garde particulièrement à la carence en vitamine B12 (dont les conséquences peuvent être gravissimes).
Plus généralement pour les végétariens et surtout pour les végétaliens prévenir et surveiller les carences en : vitamine B12, vitamine D, fer, calcium, zinc, oméga 3, soufre, iode, sélénium.
(http://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/bien-manger/les-regimes-sante/le-regime-vegetarien/les-risques-de-carences-chez-les-vegetariens.html
http://oligo-elements.com/les-dossiers/carences/
http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9g%C3%A9talisme)
Peut-être existe-t-il encore d’autres éventuelles carences à surveiller (attention particulièrement aux femmes enceintes, aux jeunes enfants, aux vieillards, aux anémiques, à ceux qui ont perdu du sang, etc…), en discuter avec votre médecin surtout si vous êtes végétalien.
Par ailleurs (comme pour ceux qui mangent viande et poisson) une/des supplémentations (sous contrôle médical) en iode ou/et en vitamine D peuvent s’avérer utiles ou même indispensables (voir le paragraphe précédent).

-2.2- Il faut éviter d’autre part les excès.
En fait, on l’a déjà dit, de très nombreux aliments pris en excès peuvent éventuellement poser des problèmes plus ou moins graves.

Un aliment est généralement bénéfique jusqu’à une certaine dose DS1 puis il devient maléfique
au-delà d’une certaine dose DS2. Cela semble bien être une loi générale dont on aura de nombreux exemples (à commencer par celui su soja, premier aliment abordé par ce texte).
Heureusement DS2 est généralement très supérieur à DS1 (mais malheureusement, semble-t-il, ce n’est pas toujours le cas !).
Je suppose que l’AJR (apport journalier recommandé) est situé quelque part entre DS1 et DS2, probablement beaucoup plus proche de DS1 que de DS2.
« Toute substance finit par être nocive à doses trop élevées (y compris l’eau !).
Les vitamines ne dérogent pas à cette règle.
Ce qui est surtout intéressant, c’est la « marge thérapeutique », c’est à dire l’écart qui existe entre la dose [DS1] à partir de laquelle une substance est efficace vis à vis d’un objectif donné, et la dose [DS2] à partir de laquelle cette substance manifeste une toxicité.
Certains médicaments ont ainsi une marge faible, voire négative, et ils sont alors à manier avec prudence. Dans d’autres cas, la marge est large, mais peut rétrécir fortement en fonction des caractéristiques individuelles.» [un intervenant, probablement médecin, dans un forum]
(http://forum.doctissimo.fr/nutrition/complements-alimentaires/exces-vitamine-sujet_145550_1.htm)

Attention l’AJR (de même que DS1 et DS2) peut varier largement selon la catégorie de population considérée, par exemple :
– L’AJR de la vitamine B6 est 10 fois plus élevé chez ceux qui pratiquent intensivement un sport [ou une activité physique équivalente] que chez l’homme « normal ».
(http://www.guide-vitamines.org/vitamines/vitamine-b6/besoins-quotidiens-vitamine-b6.html)
– LAJR de la vitamine B9 est 2 à 3 fois plus élevé chez les femmes enceintes ou allaitante que chez l’adulte homme ou femme (non enceinte et non allaitante).
(http://www.guide-vitamines.org/vitamines/vitamine-b9/besoins-quotidiens-vitamine-b9.html)
– L’AJR en vitamine E est 2 à 3 fois plus élevé chez les personnes âgées que chez les personnes qui ne sont pas encore entrées dans le grand âge.
(http://www.guide-vitamines.org/vitamines/vitamine-e/besoins-quotidiens-vitamine-e.html)

Le problème est qu’il est parfois (voire souvent) difficile de savoir où se situent les frontières, tant pour les carences que pour les excès, par exemple une recherche sur le net concernant l’AJR de vitamine B12 pour un être humain adulte masculin donne des résultats –on y reviendra plus bas- dont le plus élevé est 4 fois plus grand que le plus faible ! (*)

Carences et excès sont à éviter a fortiori pour certaines catégories de populations : fœtus, enfants, femmes enceintes ou allaitantes, personnes âgées, et toute personne ayant des problèmes de santé (par exemple, un hémophilie devra se méfier de tout aliment ayant des propriétés anti-coagulantes) ou/et prenant des médicaments ou/et des drogues.
De plus (on l’a déjà « dit ») pour ces catégories de population, les AJR sont souvent très différents de ceux relatifs à un être humain adulte masculin en bonne santé.

Pour autant, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain et se dire : « tout ça est trop compliqué, les bénéfices et les risques sont trop difficiles à évaluer donc je continue à manger (y compris sucres et graisses) comme avant ».

Car il est quasiment assuré que manger gras, sucré, trop salé augmente considérablement les risques cardio-vasculaires et les risques de cancer ; et qu’à l’inverse, manger varié et équilibré en privilégiant fruits, légumes et légumineuses, et en restreignant graisses animales, nourritures industrielles, conserves en boites métalliques, sucre et sel (comme le préconisent entre autre le régime méditerranéen et le régime « anticancer » vu plus haut) diminue considérablement ces risques (cependant si vous restreignez beaucoup le sel de cuisine –habituellement iodé– veiller dans ce cas à ne pas manquer d’iode).

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(*) Parenthèse_2 :

Si vous cherchez une/des information(s) sur :

– AJR, carences, excès, contre-indications, interactions….
– Vitamines, minéraux, oligo-éléments, antioxydants, oméga 3…
vous pouvez utilement, je pense, consulter les 3 sites suivant :

-1- http://www.passeportsante.net/fr/P/AaZ/Index.aspx
Cliquer sur les lettres voulues, par exemple cliquer sur V pour avoir accès aux informations sur les vitamines, cliquer sur Z pour avoir accès aux informations sur Zinc… etc.
-2- http://www.guide-vitamines.org/vitamines/

L’un comme l’autre donnent des informations, me semble-t-il, très complètes.

Mais (on le verra plus loin) j’ai relevé une contradiction entre ces 2 sites : l’excès dangereux en vitamine A, commence pour l’un à 2,3 AJR, pour l’autre à 10 AJR (et cet écart entre les 2 sites est encore supérieur si on se réfère aux quantités exprimées en UI/j, alors le danger commence à 10 000 UI/j pour l’un et à 50 000 UI/j pour l’autre) !

-3- http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/equilibre_plaisir/articles/10515-anc-ajr-rnj-etiquettes-apports-nutritionnels-03.htm
Les informations contenues dans ce 3° site sont présentées de façon, me semble-t-il, plus diffuse et moins systématique que dans chacun des 2 sites précédents, ce qui en rend l’usage moins aisé.

Vous pouvez aussi utilement lire le site : http://www.irbms.com/rubriques/Dietetique/vitamines-antioxydants-complements-alimentaires.php

Je n’ai pas malheureusement pas les compétences voulues pour pouvoir porter un jugement sur la fiabilité des informations contenues dans chacun de ces sites.

Fin de la parenthèse_2

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-3- Voici une liste (non exhaustive) de précautions à prendre pour un adulte en bonne santé.

Comme je l’ai déjà écrit, je ne parlerai donc pas -sinon de façon très occasionnelle, car le sujet est très complexe et dépasse largement mes compétences- des précautions à prendre pour les populations les plus fragiles (et pour lesquelles il est particulièrement important de prendre des précautions) : les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants, les personnes âgées, les personnes ayant des problèmes de santé ou prenant des médicaments… etc.
J’attire cependant à nouveau votre attention, car cela peut s’avérer lourd de conséquences, sur le fait que pour de nombreux aliments les AJR relatifs à ces populations-ci sont très différents de l’AJR relatif à un être masculin adulte en bonne santé ; alors que souvent seul ce dernier est indiqué.

-3.1- Viande et Laitages

Viande et charcuteries

On en a déjà parlé : limiter la consommation de viande rouge et charcuterie.
« Le risque de cancer colorectal augmentait de 29 % par portion de 100 g de viandes rouges consommée par jour et de 21 % par portion de 50 g de charcuteries consommée par jour. »
Communiqué de presse du 17 février 2009 de l’Institut National du Cancer (sur www.e-cancer.fr cliquer (colonne de gauche) sur « Nutrition et prévention des cancers» puis (au bas de page) sur « Lire le communiqué de presse du 17 février 2009 »).

Cependant attention aux carences éventuelles en fer (dont la viande rouge est une source) pendant la croissance, pour les personnes anémiques, et celles qui ont perdu du sang (hémorragie, accident, opération, accouchement, règles abondantes….), voire le paragraphe -3.4- FER.

« En revanche, la volaille et le poisson ne semblent pas augmenter le risque [de cancer] ».
(http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/aliments/articles/8767-viande-cancer.htm)
Donc privilégier viandes blanches (bios) et poissons (bios / attention à la pollution aux métaux lourds et au PCB, on en reparlera en détail plus loin).

Pour les végétariens et à fortiori les végétaliens, attention aux carences notamment en vitamine B12 (on en parlera en détail plus loin).

Laitages

« Chez l’homme et chez la femme, la consommation de lait et de produits laitiers est associée à une diminution de risque de cancer du côlon-rectum.
Chez l’homme, une consommation importante de lait et de produits laitiers […] peut être indirectement associée à une augmentation du risque de cancer de la prostate. »
(http://www.e-cancer.fr/v1/fichiers/public/brochure_pnns_nutrition160209.pdf )

Mais (si on en croit le site doctissimo) cette augmentation du risque de cancer de la prostate n’a été mise en évidence que pour des consommations de laitages très élevées contenant plus de 2g de calcium par jour.
Cela correspondrait par exemple environ à : ¼ de litre de lait demi-écrémé + 1 yaourt + 100g roquefort + 50g comté (total -> environ 1,6g de Ca ) auquel il faut ajouter l’apport de calcium en provenance des autres aliments… mais il faut tenir compte aussi du lait et surtout du fromage incorporé dans les plats (gratins et autres), donc mieux vaut ne pas trop forcer sur les laitages !
(http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/dossiers/lait/9807-lait-cancer-liens.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Teneur_en_calcium_des_aliments
http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2000/mag1013/nu_2546_calcium_produits_laitiers.htm)

-3.2- Continuons par un certains nombres d’aliments
reconnus pour leur action anti-cancer ou/et anti-maladies-cardio-vasculaires :
Précisons de suite que bien d’autres aliments dont je ne parlerai pas (dont certains sont aussi mis en avant dans le régime « anticancer ») ont à des degrés divers (mais peut-être moindres) des actions (anti-cancer ou/et anti-maladies-cardio-vasculaires) analogues, ne serait-ce que les fruits et légumes.

[ La plupart de ces aliments (dont je vais parler) ont des aliments naturels composés de nutriments essentiels (nécessaires à la vie : minéraux, vitamines, acides gras essentiels, acides aminés essentiels), certains de ces aliments (oméga 3, sélénium) sont eux-mêmes des nutriments.
Plus loin, en allant du particulier au général, on reparlera (de façon non exhaustive) des vitamines et des minéraux, puis (plus généralement encore) des nutriments essentiels.
Je vais donc aller du particulier au général car mon propos n’est pas de faire un cours de nutrition – j’en serai bien incapable- mais de mettre en évidence certains dangers, tout ceci encore une fois sans exhaustivité.]

SOJA
Le soja a des vertus importantes notamment contre le cancer, le risque cardiovasculaire, le cholestérol…
(http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/aliments/articles/9765-soja-vertus.htm
http://www.nutranews.org/article.php3?id_rubrique=24&id_article=218)
Selon le Dr Béliveau, chercheur de renommée internationale [dixit www.guerir.fr], qui a particulièrement étudié les liens entre alimentation et cancer, le soja (ainsi que le thé vert, le curcuma, le raisin et les « petits fruits » [je suppose qu’il désigne par là les myrtilles, groseilles…]) bloque « le processus d’angiogenèse, empêchant ainsi les microtumeurs de se développer en cancer. »
(http://www.guerir.fr/Members/rbeliveau/blog)

Mais c’est une source de phyto-oestrogènes-isoflavones qui seraient des perturbateurs endocriniens.
(http://www.doctissimo.fr/html/grossesse/avant/fertilite/articles/9405-fertilite-ennemis-produits-02.htm
http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article114)

Il existe des interactions du soja avec certains traitements hormonaux, le soja doit être exclu de l’alimentation des sujets hypothyroïdiens.
(http://www.anticancer.fr/magazine/questions-frequentes/pourquoi-interdire-la-consommation-de-soja-a-une-femme-atteinte-d2019un-cancer-du-sein-hormono-dependant/?searchterm=soja)

Tout en reconnaissant certains bienfaits du soja, l’AFSSA met en garde, notamment sur les points suivants :
– Éviter la consommation de produits à base de soja chez le nourrisson et l’enfant de moins de 3 ans.
– Éviter une consommation élevée de soja chez la femme enceinte et allaitante.
– Éviter une consommation élevée de soja chez la femme ayant un cancer du sein.
(http://www.afssa.fr/ cliquer sur le drapeau français, puis rechercher « soja », puis cliquer sur « Le détail des recommandations par rapport -Soja »)

Sur ce dernier problème, la position du Pr. David Servan-Schreiber est la suivante : « Oui, il y a des phytoestrogenes dans le soja. Et l’on sait que […] les traitements hormonaux […] pourraient contribuer à une augmentation […] du risque de cancer du sein.
[Mais] les phytoestrogenes qu’on trouve dans les aliments à base de soja sont environ mille fois moins puissants que [ceux utilisés dans ces traitements hormonaux]. Ils ne peuvent donc […] pas contribuer à une fraction importante de cancers du sein.
De plus, la génisteine et diadézine du soja [… contribuent] à limiter la croissance des tumeurs.
[…]Les femmes japonaises qui mangeaient régulièrement du soja avant la puberté ont un risque beaucoup plus faible que les autres de développer un cancer du sein. Et une autre étude qui vient d’être publiée chez les femmes japonaises montre que plus leur niveau du phytoestrogene genisteine (issue du soja alimentaire) est élevé, plus elles sont protégées du cancer du sein… […]
En 2006, le Journal of the National Cancer Institute des Etats-Unis publiait une méta-analyse de toutes les études à date sur soja et cancer du sein et concluait : « La consommation de soja pourrait être associée avec une réduction de petite envergure du risque de cancer du sein » […] Cette même étude mettait déjà en garde contre l’utilisation de compléments alimentaires trop concentrés en isoflavones de soja, qui risquaient, eux de contribuer au cancer du sein. »
(http://www.guerir.fr/Members/david_servan_schreiber/anticancer-1/archive/2008/10/16/le-soja-augmente-t-il-le-risque-de-cancer-du-sein)

Par ailleurs, et cela contredit aussi partiellement l’AFSSA : « Le 8ème Symposium International consacré à l’impact du soja sur la santé et les maladies, qui s’est tenu à Tokyo en novembre 2008, a fait le point sur [les] recherches [menées ces dernières années. Voici la synthèse de ses conclusions :]
– Les populations qui, traditionnellement, suivent un régime à base de soja présentent un moindre risque de maladies telles que les affections cardiaques.
– Il a été démontré que la protéine de soja, à des doses d’environ 25 g/jour contribue à réduire le cholestérol sanguin. Pour absorber 25 g de protéine de soja, il faut consommer 3 à 4 portions de produits à base de soja par jour.
– On pense que les bienfaits du soja sont dus à son excellent profil nutritionnel ainsi qu’à la présence d’isoflavones.
[…]
– La consommation d’aliments à base de soja au petit déjeuner et au déjeuner (lait de soja, yaourts et desserts au soja, haché de soja, tofu…) peut augmenter la sensation de satiété, ce qui réduit l’appétit et la prise de calories et aide à conserver un poids correct.
– Les aliments à base de soja sont sans danger pour les hormones et la fertilité masculines ainsi que pour les patientes atteintes d’un cancer du sein. / Source : Alpro Soya ».
(http://www.i-dietetique.com/?action=articles&id=6548)
Ces dernières information sont cependant à prendre avec grande prudence, car leur source (Alpro) n’est pas neutre : « Alpro est le pionnier européen dans l’élaboration d’aliments et de boissons à base de soja de grande consommation »
(http://corporate.alpro.com/fr/organic-food-production-belgium/thesoyabean7.html)

Il y a donc contradiction au moins partielle entre les sources.

La prudence commanderait donc (me semble-t-il) :
– d’exclure toute consommation de soja pour les hypothyroïdiens ;
– de se conformer aux recommandations de l’AFSSA pour les personnes concernées par ces recommandations ;
– de manger raisonnablement (1 mg par kilogramme et par jour : un dessert au soja -> 44 mg) du soja pour les autres.
(http://www.linternaute.com/sante/genital-urinaire/conseil/cancer-du-sein-les-aliments-a-eviter/le-soja-pas-si-bien-que-ca.shtml)

OMEGA 3
L’excès d’oméga-3 (qui est un anticoagulant) peut provoquer des hémorragies, des taux plus élevés de « mauvais cholestérol », une baisse de la glycémie chez les diabétiques, une baisse des réponses immunitaires et inflammatoires [évidemment, puisqu’il a caractère anti-inflammatoire ! Ce dernier caractère expliquant probablement –au moins pour une part- son effet probable anticancéreux].
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Om%C3%A9ga-3
http://www.canalacademie.com/Omega-3-soyez-intelligent-vivez.html
http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2003/mag0919/dossier/nu_7064_omega3_limites_dosage.htm)
Il est conseillé (pour un adulte en bonne santé) de consommer en moyenne :
– 0,3 à 0,5 gr d’oméga 3 « animal » (EPA+DHA) par jour, ce qui correspond par exemple à 75gr de saumon ou 100gr de sardine (éviter le thon et les prédateurs en bout de chaine car ils concentrent le mercure et les PCB, voir plus loin) ;
– 0,8 à 1,1 gr d’oméga 3 « végétal » (ALA) par jour, ce qui correspond par exemple à une cuillère à café d’huile de lin ou 5 cuillères à café d’huile de noix (cependant l’huile de noix ne serait pas idéale car elle contiendrait par ailleurs trop d’oméga 6, il serait souhaitable de lui préférer l’huile de colza… on en reparlera plus loin).
(http://www.guide-vitamines.org/omega-acides-gras/omegas-3/aliments-riches-omegas-3.html
http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/PalmaresNutriments/Fiche.aspx?doc=acide_gras_linolenique_ala_nu
http://www.bleu-blanc-coeur.com/les-omega-3-comment-et-pourquoi.php).

En tout, ne pas dépasser 3 gr d’oméga 3 (d’origine animale, je suppose, voir plus bas) par jour en moyenne.
« Pour éviter [les] risques, il est conseillé de consommer 2 gr d’omégas 3 par jour, et de ne pas dépasser les 3 gr, pour ne pas tomber dans l’excès d’omégas 3.
Bien évidemment, c’est un excès sur le long terme qui est dommageable [c’est la moyenne sur une semaine ou un mois je suppose qu’il importe de respecter], manger [de temps à autre] 300gr de poisson sur un repas [pour un adulte non hémophile et ne prenant pas d’anticoagulants] ne comporte aucun risque. »
(http://www.guide-vitamines.org/omega-acides-gras/omegas-3/consommation-recommandee-omega-3.html)

Prudence si vous prenez des anticoagulants, si vous êtes hémophile (ou si vous souffrez d’un déficit dans un des facteurs de la coagulation sanguine), prenez l’avis de votre médecin.

Ces réserves et ces précautions à prendre, dans certains cas particuliers, ne doivent pas faire oublier les très grandes vertus de l’oméga-3 :
– qui réduirait dans un rapport de 1 à 3 les risques (mortels) cardio-vasculaires,
( http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/dossiers/omega-3/articles/10935-omega-coeur-en-pleine-forme.htm)
– et qui réduirait aussi les risques de cancer ; certes cela est contesté par un article de la Recherche:
(http://www.larecherche.fr/content/recherche/article?id=9075)
mais cela est par contre affirmé nettement, et tout dernièrement, par le Dr. Béliveau (chercheur de renommée internationale [dixit www.guerir.fr ] dont on a déjà « parlé ») qui a particulièrement étudié les liens entre alimentation et cancer :
« Aliments à consommer [pour lutter contre le cancer]:
– Aliments qui bloquent l’angiogenèse [donc la croissance des tumeurs] : Raisins et petits fruits, Soja, Thé vert, Curcuma
– Aliments riches en oméga-3 : Graines de lin, Poissons gras [saumon bio, sardines : éviter thon et autres prédateurs car ils concentrent mercure et pesticides, voir plus loin] »
[…]
« Le sucre stimule la sécrétion d’insuline qui à son tour stimule l’inflammation la croissance des cellules [donc le développement du cancer]. Les acides gras oméga-6 (lorsqu’ils ne sont pas contrebalancés par des apports suffisants d’oméga-3) font la même chose.
(http://www.guerir.fr/Members/rbeliveau/blog)
– et qui réduirait probablement aussi les risques d’Alzheimer (http://www.informationhospitaliere.com/actualite-6147-acides-gras-omega-3-alzheimer.html)

Il faut noter de plus que :
– Généralement on serait loin de l’excès d’oméga 3 (mais cela dépend bien sûr de ce qu’on mange, voir plus haut).
– Contrairement à l’oméga 3 « animal » (EPA et DHA, essentiellement présent dans les poissons gras) dont l’excès peut entraîner des hémorragies, l’oméga 3 « végétal » (ALA, essentiellement présent dans certains végétaux et les huiles qui en sont extraites : lin, colza, soja, noix …) serait sans danger.
(http://www.masantenaturelle.com/chroniques/question/question_consommation_omega-3.php
http://www.medecines-douces.com/impatient/320mars05/kousmine.htm
http://www.onpeutlefaire.com/les-huiles-vegetales)
Cette dernière information, importante, est-elle fiable ? Je n’en ai pas trouvé confirmation ni dans le site www.doctissimo…. ni dans le site www.guide-vitamine….

– Cependant les omégas 3 d’origine végétale ne suffiraient pas. Ils contiennent surtout des ALA (que notre organisme peut synthétiser en EPA et DHA), mais il faut en consommer beaucoup pour parvenir à des taux intéressants en EPA et DHA dans l’organisme.
Il faudrait donc impérativement (surtout pour les personnes âgées ou diabétiques, car ils synthétisent très mal les ALA en EPA et DHA) que l’alimentation apporte également ces EPA et DHA. Les poissons gras seraient donc incontournables. (http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/dossiers/omega-3/9075-omega3-sources.htm).
Cependant les poissons gras contiennent du mercure et des PCB qui entrainent des dégradations irréversibles des cellules nerveuses (donc du cerveau) et sont des neurotoxiques pour le fœtus.
Pour diminuer les risques il est prudent (particulièrement pour les femmes enceintes ou en âge de procréer ou allaitantes) de privilégier les produits labélisés bio, d’éviter de consommer les prédateurs en bout de chaine alimentaire (tel le thon, dorade, espadon, requin, raie) qui concentrent les toxiques et de varier les origines des poissons gras consommés.
(http://www.lanutrition.fr/Des-neurotoxiques-dans-le-thon-et-le-saumon-a-2880.html
http://www.psychologies.com/article.cfm/article/3448/Tout-est-bon-dans-le-poisson.htm
http://www.arehn.asso.fr/dossiers/poisson_durable/poissons.html)

Toutefois ce caractère incontournable des poissons gras semble contredit (pour les personnes non diabétiques et pas trop âgées) par l’article paru dans Neurology faisant état de l’efficacité des omégas 3 végétaux (qui sont donc bien métabolisés) pour réduire les risques de démence.
« Et où l’on reparle de l’incidence des plus favorables d’une alimentation basée sur les fruits, les légumes, les huiles oméga-3 et autres poissons.[…] Neurology, support presse de l’AAN (American Academy of Neurology) vient de publier une étude […] vantant les mérites de ce type de comportement alimentaire au motif qu’il peut diminuer les risques de diverses démences (maladie d’Alzheimer entre autres) et de troubles mnésiques. […]
L’essai a porté sur une population de 8 085 hommes et femmes âgés de plus de 65 ans, non atteints de démence avant le début de l’étude. Après 4 ans de suivi, 183 d’entre eux ont développé une maladie d’Azheimer (MA) et 98 un autre type de démence.
En analysant la consommation d’huiles riches en oméga-3 (du type canota, lin et noix), les investigateurs constatèrent que les utilisateurs réguliers avaient un risque de démence abaissé de 60% par rapport à ceux qui en faisaient peu usage. De même, les amateurs de fruits et légumes quotidiens voyaient aussi leur risque réduit de 30%. Quant aux consommateurs de poisson (au moins une fois par semaine), ils étaient récompensés par une baisse tout aussi sensible du risque, puisqu’il diminuait le risque de MA de 35% et pour les autres démences, de 40%. Une nuance cependant, ce risque abaissé ne s’exprimait que s’ils n’étaient pas porteurs du gène favorisant la MA, l’apolipoprotéine A4 (ApoA4). Or […] la plupart des individus ne sont pas porteurs de l’ApoA4 […].
Mais les recommandations diététiques impliquent la plus grande prudence, puisqu’elles visent à modifier des comportements installés depuis des décennies.
[Il] convient encore de déterminer à la fois les quantités et les associations alimentaires idéales pour obtenir l’effet protecteur recherché.
Autre enseignement, relatif celui-ci aux oméga-6. Sous réserve de ne pas être porteurs de l’ApoA4, les consommateurs réguliers de ces derniers (type pépin de raisin ou tournesol), mais non des oméga-3 ou de poisson, se voyaient deux fois plus à risque de développer une démence. […] »
Dr Gérard Mégret Mardi 4 décembre 2007 (http://medecine-anti-age.over-blog.com/70-index.html)

Pour qu’il n’y ait pas contradiction entre les deux informations, il faudrait que cette métabolisation des omégas 3 végétaux (canota, lin et noix), soit certes réelle (sinon les omégas 3 végétaux n’auraient aucun effet protecteur vis à vis de la démence) mais qu’elle ne réalise pas ou peu la synthèse en EPA et DHA. Est-ce possible ?

– Enfin le rapport omega3/omega6 jouerait un rôle important pour notre santé (risque cardiovasculaire, risque cancéreux, etc. …) : l’optimum serait de 1/5 alors que dans notre alimentation il est trop souvent de l’ordre de 1/10 à 1/30.
(http://www.naturosante.com/rubriques/conseils/conseil.php?46
http://www.synergiashop.com/omega-3-29/83-mix-alpha-3.html)
Il importerait donc pour beaucoup d’entre nous de diminuer les apports d’oméga6 et d’augmenter ceux d’omega3.
Pour cela (comme le préconise les régimes « anticancer » ou méditerranéens déjà vu plus haut), remplacer les mauvaises graisses (charcuterie, viandes grasses, huiles hydrogénées, huile de tournesol ou de maïs, produits laitiers non-bio, nourriture industrielle…) par les bonnes (huile d’olive, huile de colza, [huile ou graines de] lin, noix, produits laitiers bio, viande rouge bio[un peu], sardines…).
« Les huiles de noix et de soja sont riches en Oméga 3, mais elles renferment, dans le même temps, beaucoup trop d’Oméga-6. Il faut donc privilégier l’huile de colza et l’huile d’olive, qui est pauvre en Oméga 3, mais également dépourvue d’Oméga 6. »
(http://www.bleu-blanc-coeur.com/omega-3-omega-6.php
http://www.i-dietetique.com/?action=articles&id=5753)

Les produits animaux bio ont un meilleur rapport omega3/omega6 que les non-bio.
(http://www.medecines-douces.com/impatient/329jan06/bio.htm
http://www.masantenaturelle.com/chroniques/sante/oeuf.php
http://www.santemagazine.fr/viande-bio-poulet-bio-leurs-vrais-atout-sante-29209-a.html)

THE VERT
Le thé vert est un anticoagulant et un antioxydant.
(http://www.ybo-lab.com/ybo_fr_37.html)

En tant qu’anticoagulant, il s’ajoute à l’action des autres anticoagulants dont l’excès peut provoquer des hémorragies chez les personnes hémophiles ou souffrant d’un déficit de facteur de coagulation sanguine ou prenant des médicaments anticoagulants….

Le thé (vert ou non, de même que le café: http://www.lecommuniquesante.ch/fr/Article.asp?id=73) gêne l’absorption du fer.
Il faut donc en tenir compte pour assurer par ailleurs un apport de fer suffisant, surtout chez la femme.
(http://www.medecine-et-sante.com/nutrition/Thesante.html)

Et plus généralement pour les jeunes en cours de croissance, les personnes anémiques, et celles qui ont perdu du sang (hémorragie, accident, opération, accouchement, règles abondantes….), voire le paragraphe -3.4- FER.

Cependant tout cela ne doit pas faire oublier que les bienfaits du thé vert sont exceptionnels, notamment contre le cancer, les maladies cardio-vasculaire et les AVC, (http://www.passeportsante.net/fr/solutions/plantessupplements/articleinteret.aspx?doc=the_sionneau_p_ps).
Selon le Dr. Béliveau (voir plus haut), le Thé vert est un des aliments qui bloque le cancer : « Aliments qui bloquent l’angiogenèse [donc la croissance des tumeurs] : Raisins et petits fruits, Soja, Thé vert, Curcuma »
(http://www.guerir.fr/Members/rbeliveau/blog)

CURCUMA
Lui aussi est un anticoagulant et un antioxydant.

L’excès de curcuma peut, lui aussi, provoquer des hémorragies chez les personnes prenant des médicaments anticoagulants ou antiplaquettaires, comme l’aspirine, l’héparine et la warfarine.
Je suppose donc qu’il est à éviter aussi pour les hémophiles.
Et cet aliment serait à utiliser avec précautions pour les femmes enceintes ou allaitantes et les personnes souffrant de pierres aux reins ou de maladies de la vésicule biliaire.
(http://www.extenso.org/echelle_credibilite/detail.php/f/1501
http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=curcuma_ps)

Là encore ces mises en garde ne doivent pas faire oublier les bienfaits très probables du curcuma (surtout -aux dires de David Servan-Schreiber- s’il est associé au poivre noir) notamment contre le cancer, les maladies cardio-vasculaire et Alzheimer (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=curcuma_nu)
Là encore aussi, selon le Dr. Béliveau (voir plus haut), le Curcuma est un des aliments qui bloque le cancer : « Aliments qui bloquent l’angiogenèse [donc la croissance des tumeurs] : Raisins et petits fruits, Soja, Thé vert, Curcuma »
(http://www.guerir.fr/Members/rbeliveau/blog)

SELENIUM

Rappelons d’abord une partie de ce que nous avons écrit dans la « PARTIE NOUVELLE » en tout début de ce texte :

– Apport journalier recommandé :
15 mcg pour un bébé ;
55 mcg pour un adulte ;
60 mcg pour une femme enceinte ;
70 mcg pour une femme allaitante ;
80 mcg pour les vieillards (il serait essentiel qu’ils aient un apport suffisant en sélénium) ;
pour les sportifs les besoins en sélénium seraient 1,5 à 3 fois supérieurs à la « normale » ;
la prise de quantités excédant les apports recommandés est déconseillée aux personnes souffrant
d’un goitre, et aux femmes enceintes ou qui allaitent.

– Apport journalier maximum tolérable :
45 mcg pour un bébé
400 mcg pour un adulte
(http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2003/mag0307/nu_6525_selenium_lune.htm
http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=selenium_ps
http://www.guide-vitamines.org/oligoelements/selenium/besoins-sources-selenium.html)

– En France, les apports moyens journaliers tournent autour de 45 mcg/jour (données des
années 90), ce qui reste insuffisant.
(http://www.vegetarisme.fr/vegetarien.php?content=vegetarien_ficheselenium)

——

– Pris sans excès, le sélénium, puissant antioxydant, aurait un rôle positif :
. contre le cancer (voir plus loin),
. contre la DMLA (voir plus loin),
. contre ma maladie d’Alzheimer et contre le déclin des facultés intellectuelles (voir plus loin).
. il améliorerait les défenses immunitaires et jouerait un rôle positif vis-à-vis du SIDA.
( http://www.e-sante.be/selenium-peut-ralentir-progression-sida/actualite/1704)
– Par contre un excès de sélénium augmenterait notamment le risque de cancer et le risque cardio-vasculaire (voir plus loin).

Il serait essentiel que les personnes âgées s’assurent d’avoir une alimentation suffisamment riche en sélénium.
(http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=selenium_ps#P148_6296 )
Par contre :
– la supplémentation en sélénium est déconseillée aux personnes souffrant d’un goitre,
– la prise de quantités excédant les apports recommandés est particulièrement déconseillée aux femmes enceintes ou qui allaitent.
(http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=selenium_ps)

Voyons certains points plus en détail.

La carence en sélénium engendrerait :
– une baisse des défenses immunitaires (ce qui favoriserait peut-être aussi le SRAS) ;
– un risque accru de cancer ;
– un risque accru d’arthrite ;
– et si l’on en croit selon le site guide-vitamine, des troubles cardio-vasculaires : cardiomyopathie (la maladie de Keshan), insuffisances cardiaques, angine de poitrine, infarctus… mais selon le site passeportsante le rôle positif d’un apport de sélénium pour réduire le risque cardio-vasculaire serait loin d’être prouvé !
( http://www.e-sante.fr/selenium-oligoelement-antioxydant-par-excellence/actualite/1704
http://www.guide-vitamines.org/oligoelements/selenium/selenium-exces-carences.html
http://www.informationhospitaliere.com/actualite-1508-taux-bas-selenium-augmenteraient-risque-arthrite.html
http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=selenium_ps#P148_6296).

Sources alimentaires de sélénium : voir dans « PARTIE NOUVELLE » en tout début de ce texte, à partir de « Restent donc : le saumon (bio), la volaille (bio), ».

Supplémentation :
Une supplémentation (contrôlée médicalement) en sélénium serait :
– efficace contre certains cancers (réduction considérable des risques de cancer de la prostate, colorectal, du poumon). « Prendre 200 µg/jour, de préférence sous forme alimentaire. Ne pas excéder 400 µg/jour de façon continue. » ;
– bénéfique contre la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) ;
– bénéfique contre la maladie d’Alzheimer et la dégradation des facultés intellectuelles.
((http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=selenium_ps
http://www.nutrivea.com/selenium.htm
http://www.santeguerir.fr/contenu.php?id_guerir=14012
http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2003/mag0307/nu_6525_selenium_lune.htm
http://www.eufic.org/article/fr/Maladiesregime-alimentaire/cancer/artid/Selenium-et-alimentation/
http://www.conseilslucbodin.com/archives/2011/01/09/20082361.html
http://www.psychomedia.qc.ca/alimentation/2007-05-04/les-antioxydants-lycopene-et-zeaxanthine-essentiels-pour-proteger-le-cerveau)
Notons au passage que le lycopène (présent dans les pamplemousses, pastèques et tomates) et la zéaxanthine (apportée par les fruits et les légumes verts) joueraient eux aussi un rôle positif contre le déclin des facultés intellectuelles.
Compte tenu de ce qu’on croit savoir d’une carence de sélénium, on peut supposer qu’une supplémentation contrôlée médicalement puisse être bénéfique contre l’arthrite.
Rappelons encore une fois que cette supplémentation en sélénium est déconseillée aux personnes souffrant d’un goitre, et que a prise de quantités excédant les apports recommandés est déconseillée aux femmes enceintes ou qui allaitent.

– Mais pris en excès le sélénium augmenterait le risque cardiovasculaire, de cancers, de vieillissement prématuré, et de diabète.
(http://www.e-sante.fr/selenium-oligoelement-antioxydant-par-excellence/actualite/1704
http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9l%C3%A9nium)
Et pourrait provoquer (dans le cas de doses importantes -plus de 10 fois l’AJR- à long terme) des changements neurologiques […] des convulsions, voire une paralysie.
(http://www.eufic.org/article/fr/Maladiesregime-alimentaire/cancer/artid/Selenium-et-alimentation /)
Cependant, l’excès de sélénium est très rare, semble-t-il, si on n’absorbe pas de compléments alimentaires.
(http://www.eufic.org/article/fr/Maladiesregime-alimentaire/cancer/artid/Selenium-et-alimentation / )

Contradictions entre sites:
Selon certains sites la nutrition occidentale procurerait suffisamment de sélénium et il n’y aurait aucun intérêt à prendre des suppléments en sélénium.
(http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9l%C3%A9nium),
http://www.lanutrition.fr/Le-s%C3%A9l%C3%A9nium-augmenterait-le-risque-de-diab%C3%A8te-a-1714-145.html)
« Bien que les apports en sélénium aient chuté en Europe, ils sont encore suffisants pour prévenir les signes les plus évidents de carence […]. Les taux de sélénoprotéines semblent atteindre leur niveau maximal relativement facilement, moyennant des apports alimentaires normaux, et tendent à plafonner même si on administre des suppléments de sélénium. […] Une évaluation récente sur les suppléments antioxydants n’attribue aucun bénéfice évident à la consommation de suppléments de sélénium de sources non alimentaires. Une alimentation variée permet à la plupart d’entre nous de se procurer suffisamment de sélénium d’origine alimentaire. »
http://www.eufic.org/article/fr/Maladiesregime-alimentaire/cancer/artid/Selenium-et-alimentation%20/
Ce qui est contradictoire avec ce qui est affirmé (on l’a vu plus haut) dans d’autres sites
(http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=selenium_ps#P148_6296 ) qui mettent en avant une réduction du risque de certains cancers du fait d’une complémentation (contrôlée médicalement) en sélénium !

Bien que les aliments reconnus pour leur action anti-cancer dont nous venons de « parler », contiennent, bien sûr, pour la plupart des minéraux et des vitamines, voyons maintenant ce qu’il en est plus spécifiquement pour quelques vitamines.

-3.3- quelques-unes des vitamines

Il existe 13 vitamines.
Toutes sont indispensables à la vie, ce qui implique que la carence de chacune d’elle peut être très grave.
(http://www.guide-vitamines.org/vitamines/)

L’excès de vitamines (hypervitaminose) est très toxique.
On classe les vitamines en liposolubles et hydrosoluble. Une vitamine est liposoluble si elle est soluble dans l’huile, elle est hydrosoluble si elle est soluble dans l’eau.
Les hydrosolubles ne sont pas stockées et sont éliminées à court terme par les urines. Les liposolubles sont stockées dans les graisses (et ne sont donc pas éliminées à court terme par les urines).
(http://www.guide-vitamines.org/vitamines/vitamines/types-vitamines.html)

L’excès de vitamine concerne donc surtout les vitamines liposolubles (vitamines : A, D, E, K) qui ont tendance à s’accumuler dans les graisses, le foie et d’autres glandes endocrines,
et parmi elles essentiellement : A, D, K.
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Vitamine
http://www.guide-vitamines.org/vitamines/vitamines/types-vitamines.html
http://www.guide-vitamines.org/vitamines-mineraux/dosage-danger-vitamines-mineraux/exces-vitamines-a-d-k.html
http://www.guide-vitamines.org/vitamines/vitamines/carences-exces-vitamines.html)

En principe l’excès de vitamines hydrosolubles comporte beaucoup moins de risque puisqu’il est éliminé par les urines.
(http://www.aikido-nordpasdecalais.com/micro.htm)
Mais toute ingestion (même celle de vitamine hydrosoluble) à des doses très élevées peut s’avérer toxique.
http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2001/mag0302/nu_3613_complement_danger.htm
Notamment pour les vitamines B1 et B6.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vitamine

Beaucoup de vitamines sont des antioxydants notamment les vitamines C et E et le béta-carotène (la plus importante des provitamines A).
Les antioxydants, certes jouent un rôle très positif et très efficace de protection contre le cancer, mais -s’ils sont pris en très fort excès- ils peuvent s’avérer néfastes car ils font baisser les défenses immunitaires.
Cependant il faut bien noter que manger -même très abondamment- des fruits et des légumes ne provoque aucun risque de la sorte ; cet excès néfaste d’antioxydant ne pourrait provenir que d’un surplus de compléments alimentaires (voir, plus bas « Un très fort excès de bêta-carotène, de vitamine A, de vitamine E »)

Des doses de quelques dizaines de mg pour les vitamines B1 à B6 sont sans danger (on peut même monter jusqu’a quelques centaines de mg pour la B5).
Pour la B9 et la B12, les doses sans danger peuvent aller jusqu’a quelques centaines de microgramme.
Pour la B8 on peu aller jusqu’au mg.
Pour la vitamine C, on peut monter très haut (plusieurs grammes), la limite essentielle, outre certains cas très particuliers, étant l’apparition de diarrhée.
Pour la vitamine E on peut facilement aller jusqu’a 200 UI, voire plus (mais alors sous forme d’alpha ET de gama tocopherol).
La vitamine A st celle qui peut devenir le plus rapidement toxique, et il faut proscrire des supplémentations importantes notamment chez la femme enceinte, et dans le cas de problème hépatiques. Ne pas se supplémenter à plus de 8000 UI de vitamine A , et préférer les formulations ou la moitie au moins de l’activité vitaminique A précurseurs de la vitamine A (beta carotène etc.). La formulation doit comprendre, outre du b carotène, de l’alpha carotène, du lycopene, de la luteine et si possible de la zeaxanthine.
Pour la vitamine D3, il y a une polemiquette: Les suppléments nutritionnels n’ont pas le droit d’apporter plus de 400UI par jour. En fait, d’une part la limite de sécurité est bcp bcp plus élevée, et d’autre part, étant donné l’importance de cette vitamine dans la prévention de plusieurs cancers « meurtriers » (colon par ex), mon avis personnel est qu’une personne « normale » peut avoir intérêt à grimper plus haut (800 UI environ), particulièrement dans les périodes où l’on s’expose peu au soleil. Ceci concerne d’autant plus les personnes à risque de décalcification. [un intervenant –déjà cité- , probablement médecin, dans un forum]
(http://forum.doctissimo.fr/nutrition/complements-alimentaires/exces-vitamine-sujet_145550_1.htm)

Voyons tout cela en détail :

Vitamine B12
Pour les végétariens (qui mangent œufs et produits laitiers) et a fortiori pour les végétaliens (qui eux n’absorbent aucun produit animal), éviter une carence en vitamine B12
(http://www.veganpeace.com/fr/informations_des_nutriments/mineraux.htm
http://www.veganpeace.com/fr/informations_des_nutriments/vitamines.htm)

La vitamine B12 n’est pas optionnelle, elle est vitale: elle est nécessaire au bon fonctionnement des cellules nerveuses.
Sa carence provoque des dommages neurologiques irréversibles (dégénérescence du système nerveux central).
(http://www.vegetarisme.info/spip.php?article67
http://vitamines.skynetblogs.be/post/5448091/la-vitamine-b12
http://www.dico-vitamines.com/vitamineB12.shtml)

Et cela est d’autant plus pernicieux que les effets de cette carence:
– ne se manifestent qu’au terme de plusieurs années : « Les réserves en vitamine B12 dans l’organisme sont importantes. Les symptômes attribuables à une carence peuvent donc prendre des mois voire des années à apparaître et sont difficile à diagnostiquer » ;
(http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_b_12_ps)
– et qu’ils, peuvent être masqués par de fortes doses de vitamine B9 (acide folique).
(http://www.dietobio.com/vegetarisme/fr/vit_b9.html
http://www.dietobio.com/vegetarisme/fr/vit_b12.html
http://www.phac-aspc.gc.ca/fa-af/rapport/innocuite-fra.php)

De plus la carence de B12 comme celle de B9 favoriserait Alzheimer.
(http://www.lanutrition.fr/Des-vitamines-contre-Alzheimer-a-1358-145.html)

La seule source de B12 est constituée par les produits animaux.
(http://www.dietobio.com/vegetarisme/fr/vit_b12.html
http://www.ligne-en-ligne.com/nutriment-vitamine-b-12-418.html)

Attention cependant, les huîtres et les foies (de bœuf, veau, mouton, etc.) sont riches en vitamines B9 et B12, mais ils concentrent le cadmium qui est toxique (lésion des reins, cancer, mutation chromosomique, Alzheimer) !
(http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2000/mag0811/nu_2155_cadmium.htm
http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2000/mag0811/nu_2155_cadmiun2.htm
http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2000/mag0811/nu_2155_cadmiun3.htm
http://pagesperso-orange.fr/smart2000/Cadmium.htm
[ E. Bastarache “Substitution de matériaux céramiques complexes” Québec]
http://www.basse-normandie.drire.gouv.fr/environnement/eau/definitions/cd.html
http://www.lenntech.com/fran%E7ais/data-perio/Cd.htm
http://www.mag-pluspharmacie.com/alzeimer.html)
Par ailleurs (nous le verrons plus loin) les femmes enceintes ne devraient pas consommer de foie de façon régulière, car cet aliment contient de plus de grandes quantités de vitamine A dont l’excès peut générer des malformations congénitales.

AJR
Quel est l’apport journalier recommandé (AJR) de vitamine B12 pour un homme (être humain masculin) adulte en bonne santé ? Est-il de 6µg, de 3µg, de 2,4 µg ou seulement de 1µg ?
On trouve toutes ces informations (qui varient de 1 à 6) sur le net !
(http://www.dico-vitamines.com/vitamineB12.shtml)
(http://www.dietobio.com/vegetarisme/fr/vit_b12.html)
(http://www.primevere.com/primevere-boite-bois-250g.php)
Sur la notice de gélules de vitamine B12 de marque GERDA, il est écrit : « Ce médicament est préconisé dans le traitement des anémies par carence d’apport alimentaire en vitamine B12 chez les végétaliens stricts depuis plus de 4 ans (régime alimentaire sans viande, laitages, œufs ou poisson). » Ce qui laisse supposer, au vu des quantités de B12 contenues dans les œufs et les produits laitiers, (http://www.ligne-en-ligne.com/nutriment-vitamine-b-12-418.html) que l’AJR de la B12 est même inférieur à 1µg !
Tout cela est contradictoire, qui croire ?

Pour la vitamine B12 comme pour bien d’autres aliments, l’AJR concernant les femmes enceintes ou allaitantes ou les enfants ou les personnes âgées ou des personnes ayant des problèmes de santé ou prenant certains médicaments… peut être très différent de celui d’un homme (être humain masculin) adulte :
(http://www.ligne-en-ligne.com/nutriment-vitamine-b-12-418.html
http://www.who.int/nutrition/publications/guidingprin_nonbreastfed_child_fr.pdf
http://spip.mg-coordonnateurs.org/spip.php?article337)

Supplémentation
Les personnes à risque (de carence) devant ou pouvant bénéficier d’une supplémentation (sous contrôle médicale) sont notamment :
« Végétariens et surtout végétaliens (dont les apports sont quasi nuls) ;
Fumeurs ;
Alcooliques chroniques ;
Personnes âgées ;
Personnes souffrant d’affections digestives [notamment si ablation intestin grêle ou estomac] ;
Femmes enceintes et allaitantes ;
Enfants prématurés (qui souffrent d’anémie) ;
Séropositifs et sidéens ;
Sujets qui prennent les médicaments antagonistes [contraceptifs oraux, surconsommation de vitamine C, de fer, ce cuivre…, entre autres …] »

(http://www.dico-vitamines.com/vitamineB12.shtml
http://www.guidenutrition.com/vitamines/vitamine-b12.htm)

Cependant une supplémentation en B12 pourrait (?) être dangereuse en cas de tumeur maligne
« Selon une équipe de chercheurs soviétiques, la cyanoco­balamine pourrait stimuler la croissance des tumeurs et la formation de métastases (cellules cancéreuses) et augmenter la résistance du cancer à la radiothérapie. D’autres études ont montré au contraire que de très fortes doses de B12 (si elle est associée à la vitamine C) ont un effet inhibiteur sur le développement des tumeurs. En tout état de cause, les personnes souffrant d’un cancer doivent envisager une supplémentation de B12 avec prudence et consulter leur médecin. – 12 mai 2001 »

(http://www.webzinemaker.com/admi/m4/page.php3?num_web=927&rubr=3&id=2402)
Sur la notice de gélules de vitamine B12 de marque GERDA, il est écrit : «Attention, ne pas utiliser ce médicament en cas de […] tumeur maligne. »

Moralité, je crois pouvoir dire :
– Pour les végétaliens il est absolument nécessaire de prendre régulièrement une supplémentation B12 sous contrôle de votre médecin.
– Pour les végétariens il est prudent de faire une analyse de sang (au moins annuellement je suppose, voir la fréquence souhaitable avec votre médecin) pour détecter une éventuelle carence de B12. Si et seulement si carence il y a, prendre une supplémentation B12 sous contrôle de votre médecin.
(Plus généralement pour les végétariens et surtout pour les végétaliens d’autres carences sont à prévenir er surveiller : se reporter plus haut –plutôt au début de ce document- à la partie intitulée : « Même pour un homme adulte en bonne santé, il faut éviter : »).
– Outre pour les végétaliens et végétariens, la supplémentation (sous contrôle médical) est utile et même indispensable dans bien des cas (on l’a vu).
L’excès par voie alimentaire est en principe sans danger mais attention quand même en cas de cancer. Par contre les injections demandent des précautions (risque de mort par arrêt cardiaque) et ne doivent être faites bien sûr que sous contrôle médical
(http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/vitamine-b12-4835.html)
http://www.dietparis.fr/dietetique-chronique-aliments-et-nutriments-73.php)

Les vitamines liposolubles : A, D, E, K
Nous avons vu plus haut que ce sont surtout celles-ci dont il faut craindre l’excès (car il n’est pas éliminé à court terme par les urines).

Vitamine K
« Elle est normalement produite par les bactéries intestinales (sauf chez le nouveau-né, dont l’intestin est stérile à la naissance). »
(http://www.caducee.net/Fiches-techniques/vitamineK.asp)

« En cas de carence en vitamine K [dysfonctionnement des intestins], les risques sont graves : le temps de coagulation est fortement allongé, et le corps peut être soumis à des saignements spontanés ou des règles abondantes. […]

Le nouveau-né étant carencé physiologiquement (il ne synthétise pas la vitamine K), on lui administre d’office à la naissance 2 mg par voie orale, dose que l’on renouvelle entre le 2ème et le 7ème jour. En cas d’allaitement maternel exclusif ou quasi-exclusif, on complémente les nouveaux-nés par 2 mg de vitamine K / semaine par voie orale, cela jusqu’à la fin de la période de l’allaitement.»

Excès : « les traitements à base de vitamine K ne doivent pas être pris en automédication.
Une surveillance médicale à intervalles réguliers est indispensable.
Prise de manière très excessive (50 fois les apports journaliers recommandés), la vitamine K peut éventuellement provoquer des troubles hépatiques et peut créer des caillots sanguins. »
(http://www.guide-vitamines.org/vitamines/vitamine-k/carence-exces-vitamine-k.html)

Vitamine D

Sources :
« L’essentiel de la vitamine D est synthétisé par la peau sous l’effet de l’exposition au soleil. […]
Le reste de la vitamine D est apporté […] essentiellement par les huiles de poissons, les poissons,
[et à un degré nettement moindre par ] le beurre, les céréales, les œufs, les foies d’animaux et aussi un peu le lait.»
(http://www.caducee.net/Fiches-techniques/vitamineD.asp)

AJR :
Adulte : 400 UI. Bébés et enfants 400 à 600 UI. Personne âgée 480 UI.
Femme enceinte : 600 UI. Femme allaitante 800 UI.
(http://www.caducee.net/Fiches-techniques/vitamineD.asp)

Carence :
Retard mental, déformation de la colonne vertébrale, fragilité des os …
« De nos jours, on administre de manière préventive de la vitamine D dès la naissance et jusque vers l’âge de 2 ans, afin de supprimer tout risque d’avitaminose D [chez le jeune enfant].
[…]
[En ce qui concerne les adultes,] seuls les végétaliens, qui ne consomment ni viandes, ni œufs, ni poissons et ni produits laitiers, [courent un sérieux] risque d’être en déficit alimentaire. » (http://www.guide-vitamines.org/vitamines/vitamine-d/carence-vitamines-d.html)

Supplémentation :
Les suppléments en vitamine D joueraient un rôle important pour éviter (certains/les) cancers :
« Une étude clinique d’envergure menée par l’Université de Creighton, Nebraska, obtient des résultats concluants: […] L’effet protecteur de la vitamine D à des doses solides (1100 U.I par jour [soit environ 3 AJR]) avec un risque de développer un cancer réduit d’environ 60% par rapport au placebo »
(http://www.naturavox.fr/Vitamine-D-anti-cancer-la-preuve-clinique.html http://www.lanutrition.fr/Les-suppl%C3%A9ments-de-vitamine-D-pr%C3%A9viennent-le-cancer-a-1638-90.html ).
(http://www1.fr.shopping.com/xPO-Nutrition-Vital-Huile-De-Foie-De-Morue-Vitamine-A-Vitamine-D-Epa-Dha)

Cependant attention aux excès : Hypertension artériel, durcissement des artères, calculs rénaux, insuffisance rénale…. lésions du cœur et des reins !
« Pour éviter tout surdosage, il faut tenir compte des doses totales de vitamine D en cas d’association de plusieurs traitements comportant cette vitamine […]
Il faut donc surveiller la calciurie (taux de calcium dans l’urine) et la calcémie (taux de calcium dans le sang) régulièrement si c’est le cas. […]
[S’il y a] surdosage, il faut alors cesser l’administration de vitamine D, réduire les apports calciques, augmenter la diurèse et boire abondamment.
En l’absence de traitement rapide, les séquelles peuvent être irréversibles : lésions du cœur et des reins (néphrocalcinose).»
(http://www.guide-vitamines.org/vitamines/vitamine-d/exces-vitamine-d.html
http://www.caducee.net/Fiches-techniques/vitamineD.asp)

« Les doses massives sont toxiques chez l’adulte et des doses de 1800 U.I /jour pourraient être toxiques chez les enfants.
Des anomalies fœtales ou un avortement peuvent aussi se produire en cas de prise de doses massives lors de la grossesse. »
(http://www.guide-vitamines.org/vitamines/vitamine-d/exces-vitamine-d.html)

Selon ce site, l’excès surviendrait chez l’enfant pour des doses de l’ordre de 2000 UI/j, soit 5 AJR seulement.
Ce chiffre est à rapprocher des suivants : 100g d’huile de foie de morue contiennent 3400 UI ;
100g de saumon contiennent 500 UI…et il faut prendre en compte toutes les sources de vitamines D (dont la synthétisation par la peau sous l’effet du soleil).
(http://www.caducee.net/Fiches-techniques/vitamineD.asp)

Cependant, selon un autre site l’excès ne surviendrait non pas pour 5 AJR mais pour 100 AJR !
Ce n’est pas exactement la même chose !!!
Nous nous trouvons donc une nouvelle fois devant une contradiction entre plusieurs sources.
« Les effets nocifs de la surdose de vitamine D sont connus depuis longtemps : accidents rénaux et cardiaques graves. Cependant, une surdose n’apparaît qu’à partir d’une prise journalière de quantité égale à plus de 100 fois l’apport journalier recommandé et ceci sur plusieurs mois. »
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Vitamine)

L’avis d’un intervenant (déjà cité), probablement médecin, dans un forum :
Pour la vitamine D3, [vitamine D d’origine animale : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vitamine_D], il y a une polemiquette: Les suppléments nutritionnels n’ont pas le droit d’apporter plus de 400UI par jour. En fait, d’une part la limite de sécurité est bcp bcp plus élevée, et d’autre part, étant donné l’importance de cette vitamine dans la prévention de plusieurs cancers « meurtriers » (colon par ex), mon avis personnel est qu’une personne « normale » peut avoir intérêt à grimper plus haut (800 UI environ [soit 2 AJR en supplémentation ]), particulièrement dans les périodes où l’on s’expose peu au soleil. Ceci concerne d’autant plus les personnes à risque de décalcification.
(http://forum.doctissimo.fr/nutrition/complements-alimentaires/exces-vitamine-sujet_145550_1.htm)

J’aurais donc tendance à dire : une supplémentation en vitamine D peut s’avérer positive pour diminuer les risques de cancer, mais attention un excès peut avoir des conséquences graves, donc ne prendre des suppléments de vitamines D que sous contrôle médical.

Vitamine A (attention à l’excès !)
Sources de vitamine A : voir plus bas le paragraphe sur le béta-carotène.
Sa carence amène des troubles graves (troubles de la vue, de l’ossification, diminution de la résistance aux infections, etc. …). Cependant (exception faite pour les alcooliques http://www.pharmacorama.com/Rubriques/Output/Vitaminesa3_3.php), elle ne serait guère à craindre dans les pays développés « La carence en vitamine A est pratiquement inexistante dans les pays développés.[…] De nos jours, on considère que l’alimentation normale des habitants des pays développés leur procure toute la vitamine A dont ils ont besoin. »

Il en va tout autrement de son excès qui pourrait ( ?) survenir dès 2,5 fois l’AJR !
Cet excès peut provoquer des troubles graves (malformation congénitale, ostéoporose, céphalées, nausées, etc. …).
En complément alimentaire, il conviendrait de préférer le bêta-carotène à la vitamine A ; car celui-ci ne se transforme en vitamine A qu’en fonction des besoins du corps.
« Certains experts recommandent de privilégier les suppléments de bêta-carotène, d’autres de limiter la supplémentation en vitamine A à une dose de 2 500 UI [soit l’AJR d’une femme enceinte] par jour […].
Une très grande prudence est de mise en cas de grossesse ou de désir de grossesse. En effet, l’excès de vitamine A, même minime (un apport quotidien continu supérieur à 10 000 UI, toutes sources confondues) est associé à des malformations congénitales.
Notons que (selon ce même site) 10 000 UI c’est environ 4 fois l’AJR d’une femme enceinte et 2,5 fois seulement l’AJR d’une femme qui allaite.
Les femmes enceintes ne devraient pas consommer de foie de façon régulière, car cet aliment contient de grandes quantités de vitamine A directement assimilable. En revanche, les apports alimentaires de provitamine A (fruits et légumes colorés) sont sans danger, même durant la grossesse.»
(http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_a_betacarotene_ps)

Là encore on butte sur une contradiction entre deux sources :
L’une (qu’on vient de citer) affirme : « Une très grande prudence est de mise en cas de grossesse ou de désir de grossesse. En effet, l’excès de vitamine A, même minime (un apport quotidien continu supérieur à 10 000 U, toutes sources confondues) est associé à des malformations congénitales »
(http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_a_betacarotene_ps)
Alors qu’une autre qui ne parle pas de risque de malformation congénitale assure : « Une hypervitaminose (excès) en vitamine A peut devenir toxique lorsqu’elle est ingérée à raison de plus de 50 000 UI / jour, soit 10 fois plus que les AJR, pendant des mois. Il y a donc peu de risque qu’un excès de ce type se produise. »
(http://www.guide-vitamines.org/vitamines/vitamine-a/carence-exces-vitamine-a.html )
Qui croire ?
Dans le doute, la prudence s’impose : ne prendre des suppléments de vitamines A que sous contrôle médical et pour les femmes enceintes éviter de plus la consommation régulière de foie.

Le béta-carotène (la plus importante des provitamines A) ne présente pas les mêmes risques, mais son excès n’est pas sans danger.
La vitamine A proprement dite ne se trouve que dans les produits d’origine animale : foie, viande, poisson, lait entier (le lait écrémé est enrichi en vitamine A), beurre, œufs, fromages, etc.
Le bêta-carotène (provitamine A) est fourni par certains légumes et fruits qui en contiennent de grandes quantités : carottes, abricots, mangues, légumes vert foncé, patates douces, persil, etc.
Le bêta-carotène ne présente pas les mêmes risques puisque le corps ne convertit en vitamine A que la quantité dont il a besoin, évitant de la sorte un stockage excessif de cette vitamine.
(http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_a_betacarotene_ps)

J’en déduis qu’il se passe entre le béta-carotène (ou plus exactement entre les provitamines A) et la vitamine A quelque chose de tout à fait analogue à ce qui se passe entre les « oméga3 végétaux » (ALA) et les « omégas3 animaux » (EPA et DHA ) : l’excès de vitamine A ou d’ EPA et DHA (nutriments provenant des animaux) serait dangereux, alors que l’excès de béta- carotène et l’ALA (nutriments provenant des végétaux, précurseurs des précédents) ne le serait pas ou moins, car l’organisme ne synthétiserait à partir d’eux que les quantités nécessaires de A, d’EPA et de DHA.

Cependant les choses ne sont pas si simples (elles le sont rarement dès qu’on touche au vivant) :
le beta-carotène serait suspecté, dans certaines circonstances (notamment liées à l’usage du tabac), d’augmenter le risque cancéreux et de perdre son caractère antioxydant pour se transformer en en pro-oxydant, devenant ainsi un perturbateur biologique !
(http://www.lanutrition.fr/Le-b%C3%AAta-carot%C3%A8ne-donne-t-il-le-cancer-a-733-90.html)

« De hautes doses de béta-carotène sont probablement cancérigènes. »
(http://fr.be.ms-gateway.com/jour-apregraves-jour/votre-corps/lignes-directrices-drsquoune-speacutecialiste-1-6.htm)

« Selon une étude du Journal of American Medical Association, la surconsommation de beta-carotène et de vitamines A et E, qui ne sont pas éliminées par les urines, augmente la mortalité de respectivement 7 %, 16 % et 4 %.[…] (http://fr.wikipedia.org/wiki/Vitamine)

Moralité, je crois pouvoir dire :
En aucun cas ne prendre de supplémentation en vitamine A sans contrôle médical.
Eviter toute supplémentation en béta-carotène sans contrôle médical.
Pour les femmes enceintes, éviter (ou limiter strictement) la consommation de foie.

Vitamine E
« La vitamine E joue un rôle essentiel dans la protection de la membrane de toutes les cellules de l’organisme. »
Elle possède aussi des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, antiplaquettaires et vasodilatatrices qui favorisent la santé du coeur.
(http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_e_ps)

Cette vitamine jouerait un rôle protecteur non seulement (comme on vient de le voir) vis à vis de certaines affections cardio-vasculaires, mais aussi (mais ce dernier point est très contesté, voir plus bas) vis-à-vis de certaines affections cancéreuses.
( http://www.irbms.com/rubriques/Dietetique/vitamines-antioxydants-complements-alimentaires.php
http://www.dico-vitamines.com/vitamineE.shtml)

Sources :
« La vitamine E est très répandue dans les aliments, qu’ils soient d’origine animale ou végétale. » (http://www.caducee.net/Fiches-techniques/vitamineE.asp)
De ce fait, sa carence « est plutôt rare dans les pays développés. Elle est généralement liée à des maladies qui causent des troubles d’absorption des matières grasses. »
(http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_e_ps)

Supplémentation -> risque d’excès -> danger :
Son rôle protecteur vis-à-vis du cancer est fortement contesté par un document du Centre Hospitalier Universitaire du Québec, qui met en garde contre une supplémentation à dose élevée :
« Québec, le 5 avril 2005. – La prise prolongée de suppléments de vitamine E à dose élevée ne protège pas contre le cancer : au contraire, elle pourrait même accélérer la progression de cancers latents. C’est du moins l’interprétation des résultats d’une étude menée par une équipe de chercheurs du Centre de recherche de L’Hôtel-Dieu de Québec et de l’Université Laval publiés dans l’édition d’avril de la prestigieuse revue scientifique américaine Journal of the National Cancer Institute. […]
L’équipe de chercheurs[…] recommande donc à la population de faire preuve de prudence dans la consommation de vitamine E à doses élevées sur une période prolongée. Elle conseille plutôt une alimentation équilibrée qui comprend au moins cinq portions de fruits et de légumes par jour.
L’étude de la docteure Bairati a été subventionnée par l’Institut National du Cancer du Canada. Elle a aussi reçu l’approbation de Santé Canada et des comités d’éthique de chacun des hôpitaux participants. »
(http://www.scom.ulaval.ca/Communiques.de.presse/2005/avril/vitamineecancer.html)
On a donc là à nouveau une contradiction entre les sites.

Les personnes souffrant de carence en vitamine K ne devraient pas prendre de hautes doses de suppléments de vitamine E sans la supervision d’un professionnel de la santé » car il y a risque d’hémorragie [dû à la carence en vitamine K et renforcé par la vitamine E…]

A très haute dose, les effets de la vitamine E peuvent « s’ajouter à ceux des plantes, suppléments et médicaments ayant une action anticoagulante ou antiplaquettaire (ail, ginkgo biloba, ginseng, [warfarine, héparine, aspirine], etc.). »
(http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_e_ps)

L’excès de vitamine E annulerait les effets des omégas 3 !
(http://www.medisite.fr/medisite/6-Cocktails-vitaminiques-et.html)
Mais cet excès ne surviendrait que pour des doses plus de dix fois supérieures aux apports journaliers recommandés, ce qui ne peux arriver que si on les prend sous forme de compléments alimentaires.
(http://www.dico-vitamines.com/vitamineE.shtml)

Plusieurs études « démontreraient que la consommation de fortes doses de vitamines E pourrait accroître le risque de mourir prématurément [du fait d’un risque accru de cancer]. »
(http://www.bebe-conseil.fr/index.php?Itemid=18&id=200&option=com_content&task=view

Moralité, je crois pouvoir dire: pas de supplémentation de vitamine E sans contrôle médical.

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Parenthèse_3 : L’excès d’antioxydant est-il dangereux ?

Un fort excès (ce qui ne peux arriver que si on les prend sous forme de compléments alimentaires) de vitamine A, de vitamine E (tous 2 antioxydants : http://www.dietparis.fr/chronique-dietetique.php?id=9) en éliminant les radicaux libres, feraient baisser les défenses immunitaires et augmenterait la mortalité.
« Connues pour leurs propriétés antioxydantes, les vitamines A et E sont les stars des compléments alimentaires. Pourtant, les travaux du Dr Goran Bjelakovic (Danemark, The Lancet, 2004) montrent une augmentation de 4 % à 7 % de la mortalité associée à leur prise à des doses dix fois supérieures aux apports recommandés. En éliminant les radicaux libres, elles feraient baisser les défenses immunitaires… »
(http://www.medisite.fr/medisite/3-Vitamines-A-et-E-elles.html)

Si l’explication de leur effet néfaste provient de leur caractère antioxydant, il faudrait logiquement en conclure que tous les antioxydants pris en fort excès entraineraient les mêmes effets négatifs, or selon le site suivant il n’en serait rien : « Les suppléments en anti-oxydants [n’auraient] pas d’effet significatif sur la mortalité » !
On se trouve donc à nouveau face à une contradiction entre sources.
Par contre le site suivant en question (qui de plus met en évidence l’effet néfaste d’un excès de béta-carotène) confirme bien les effets néfastes (mais qui ne seraient donc pas dus à leur caractère antioxydant) d’un excès de vitamine E, de vitamine A.
« Une équipe danoise et serbe a publié en février 2007 une méta-analyse, réactualisée en 2008, de tous les essais randomisés utilisant des antioxydants en prévention primaire et secondaire.[…]
Les suppléments en anti-oxydants n’avaient pas d’effet significatif sur la mortalité
Une supplémentation avec le béta-carotène, la vitamine A et la vitamine E augmentait la mortalité. »
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Antioxydant)

Quoi qu’il en soit, il ne faut pas perdre de vue que (pour nous occidentaux, compte tenu de notre mode de vie et d’alimentation), généralement (sauf prises inconsidérées de compléments alimentaires) le danger ne vient pas du manque de radicaux libres, mais de leur excès qui favorise le cancer et le vieillissement, d’où le caractère anticancéreux des antioxydants et notamment des fruits et légumes !
Manger -même très abondamment- des fruits et des légumes est positif et ne provoque aucun risque de la sorte ; cet excès néfaste d’antioxydant ne pourrait provenir que d’une surdose de compléments alimentaires.
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Antioxydant http://www.anastore.com/fr/dossiers/antiaging/free_radicals.php
http://www.masantenaturelle.com/chroniques/chroniques2/radicaux-libres.php
http://www.aprifel.com/articles-sante,detail.php?&a=1031
http://www.consoglobe.com/cp780-2190_antioxydants-seconde-jeunesse.html)

« Il est extrêmement difficile d’avoir des apports optimaux en antioxydants grâce à son alimentation ». Dr Michel Brack, spécialiste depuis plus de 15 ans du stress oxydatif.
(http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2004/mag0206/nu_7403_antioxydants_conseils_itw.htm )
Manger fruits et légumes n’aurait donc que des aspects positifs (protection contre le cancer, les maladies cardio-vasculaires, etc. …).
Et cela deviendrait encore plus nécessaire avec l’âge:
« Le système nerveux central a particulièrement besoin d’une alimentation riche en antioxydants propres à lutter contre les radicaux libres inéluctablement produits dans l’organisme.
Or le vieillissement augmente les processus oxydatifs tout en réduisant les systèmes de défense antioxydants.
L’alimentation doit donc compenser cette fragilisation […]
Une alimentation riche en poissons, en vitamines antioxydantes, A, C et E, l’apport régulier de fruits et légumes riches en flavonoïdes, restent des règles de base. » Dr Paul Barbe
(http://medecine-anti-age.over-blog.com/70-index.html)

Cependant on peut noter là encore une contradiction, car la phrase précédente préconise une alimentation riche notamment en vitamine A et E, alors que (on l’a vu précédemment dans plusieurs autres sites) l’excès de vitamine A ou E est néfaste.
Ce caractère néfaste étant particulièrement vrai pour la vitamine A dont l’excès (il suffit pour cela de manger beaucoup de foies) peut entrainer des malformations congénitales, ostéoporose, céphalées, nausées, etc. !
(http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_a_betacarotene_ps)

Par contre, apparemment tout le monde s’accorde pour dire que manger fruits et légumes n’aurait que des aspects positifs et limiterait considérablement les risques des principales causes de mortalité : cardio-vasculaire, cancer, diabète, etc. … (encore que -comme toujours en médecine- les choses ne sont pas si simples, puisque -on l’a vu- il faut quand même éviter le pamplemousse pour ceux qui prennent des remèdes, et il faut éviter l’ail et autres aliments anticoagulants pour les hémophiles… et probablement existe-t-il d’autres contre-indications pour certaines catégories particulières de personnes… mais cela ne remet pas en cause le fait principal qui est que, pour la grande majorité des personne, manger fruits et légumes réduit considérablement les principales causes de mortalité).

Fin de la parenthèse_3

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Bien que les aliments reconnus pour leur action anti-cancer, vus en -3.2- , contiennent, bien sûr, pour la plupart des minéraux et des vitamines, voyons ce qu’il en est plus spécifiquement pour quelques minéraux.

-3.4- Quelques-uns des minéraux

Un grand nombre de minéraux (au moins une vingtaine) en quantité plus ou moins grande sont nécessaires à la vie, ce qui implique que la carence de chacun d’entre eux peut avoir des conséquences graves.

SELENIUM
On en a déjà « parlé », voir plus haut.

FER
Besoins (AJR)
Les besoins en fer [ pour un être humain masculin en bonne santé] sont environ de 10 mg / jour.
[Mais les] besoins [sont nettement] plus élevés :
– pendant la croissance,
– [pour les jeunes femmes, du fait de leurs règles, et surtout] pendant et après l’accouchement,
– dans toutes les occasions où le sang a été perdu (opération, accident, hémorragie).
(http://www.caducee.net/Fiches-techniques/mineraux4.asp)

Sources
Pour un homme [être humain masculin] sain une alimentation diversifiée couvre en général les besoins.
Les produits les plus riches en fer sont le foie, le chocolat, le persil, les légumes secs et les huîtres. On le trouve aussi dans les abats, les viandes, les poissons et les oeufs, les fruits …
(http://www.caducee.net/Fiches-techniques/mineraux4.asp)
On le trouve aussi dans les fruits secs, noix, légumineuses, persil, brocoli, légumes verts, céréales à grains entiers.
(http://www.cfpc.ca/French/cfpc/programs/patient%20education/anemia/default.asp)

Carences
« La carence en fer est source d’anémie, elle provoque paleur, fatigue, essouflements et altération des défenses immunitaires.
La carence en fer est encore relativement fréquente dans les pays occidentaux, notamment chez les femmes jeunes (leur besoin en fer est plus grand à cause des pertes de sang des règles).
Même riche et variée, l’alimentation couvre imparfaitement les besoins des femmes en âge de procréer.
Par ailleurs, le thé et le café diminuent son absorption intestinale.»
(http://www.caducee.net/Fiches-techniques/mineraux4.asp)

Excès
Un excès de cet élément peut être dangereux pour le cœur.
La surcharge en Fer s’observe surtout dans le cas d’une maladie héréditaire, l’hémochromatose.
(http://www.caducee.net/Fiches-techniques/mineraux4.asp)
L’excès de fer peut entraîner le cancer du foie.
(http://www.medisite.fr/medisite/5-Le-fer-toxique-pour-le-foie.html)

Cet excès surviendrait vite si l’on en croit le site suivant qui conseille de ne pas absorber (sous forme de complément alimentaire) plus de 9 mg par jour (c’est-à-dire 1 AJR d’être humain masculin adulte en bonne santé). « Au-delà, demandez l’avis de votre médecin traitant. »
(http://www.beaute-addict.com/blog-beaute/commentaire-complements-alimentaires-danger-300349-0.php)

Moralité, en résumé je crois pouvoir dire:
Attention à la carence en fer pendant la croissance, pour les personnes anémiques, et celles qui ont perdu du sang (hémorragie, accident, opération, accouchement, règles abondantes….).
Le risque de carence augmente pour les grands consommateurs de thé ou de café.
Mais pas de supplémentation sans contrôle médical.

IODE
L’iode est indispensable à la croissance de tous les tissus et notamment ceux du cerveau (particulièrement chez l’embryon -> attention pour les femmes enceintes).
Généralement en Europe nous manquons légèrement d’iode.
(http://pagesperso-orange.fr/pharma.rocheville/besoins_en_iode.htm)

Sources :
Les produits de la mer (poissons, crustacés, coquillages…) et à un degré bien moindre les autres produits animaux, et enfin quelques végétaux : algues, épinard, choux, cresson, seigle, avoine…
Le sel de table « normal » est iodé.
« Une des grandes mesures de santé publique qui a été prise pour lutter contre la carence en iode, est l’iodation systématique du sel dans les années 1950. On a alors ajouté 10 à 15 microgrammes d’iode par gramme de sel. Mais aujourd’hui, les nouvelles recommandations sur le sel risquent de rendre cette mesure caduque ! En effet, il est conseillé de réduire l’usage du sel de table au strict minimum, pour diminuer les problèmes d’hypertension et de maladies cardiovasculaires. Il faut donc se tourner vers d’autres aliments riches en iode…
(http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/dossiers/iode/8276-iode-alimentation-source.htm)

Il en résulte (je suppose) que les végétaliens qui évitent le sel sont particulièrement exposés à une carence.

Carence :
La carence en iode entraine une hypothyroïdie (mais l’hypothyroïdie peut avoir d’autres causes que la carence en iode).
(http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hypothyroidie_pm)
L’hypothyroïdie se traduit par une diminution globale du métabolisme (ralentissement global) :
manque d’énergie, fatigue, frilosité, constipation, indifférence générale, dépression…. visage grossi, paupières lourdes, langue grosse, doigts boudinés, teint jaune, cheveux poils ongles cassants …., prise de poids, crampes, douleurs des articulations, troubles de règles…
(http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_681_hypothyr.htm)

Attention, pour les femmes enceintes, la carence en iode chez le fœtus provoque des retards dans le développement intellectuel du bébé !
« Environ 12 à 25 % des femmes ont des apports en iode en dessous des recommandations faites par l’Organisation Mondiale pour la santé. Cela peut se traduire par des problèmes thyroïdiens, avec notamment le développement d’un petit goitre. Chez les femmes enceintes, la carence en iode provoque des retards dans le développement intellectuel du bébé. Les cas les plus graves ont heureusement disparu [depuis l’iodation systématique du sel]. »
(http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/equilibre_plaisir/articles/nu_7463_alimentation_avant_grossesse_02.htm)

« En France, les troubles thyroïdiens [symptôme d’une carence en iode] restent très répandus. Car certaines situations et périodes de la vie exposent particulièrement aux manques : grossesse, tabagisme, pratique d’un sport, végétarisme… »
(http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/dossiers/iode/iode-carences.htm)

Supplémentation :
Une supplémentation en iode serait bénéfique, voire indispensable (à voir avec votre médecin), notamment au tout début puis au cours de la grossesse
« Des études ont montré qu’il est possible de compenser les déficits en iode au cours de la grossesse par une supplémentation. […] on a pu observer que les enfants nés de mères supplémentées avaient des Quotients Intellectuels supérieurs à ceux nés de mère dont la carence n’avait pas été corrigée, à condition que la supplémentation soit commencée au tout début de la grossesse, au moment où le foetus en a le plus besoin. Il est conseillé de poursuivre cet apport d’iode, y compris pendant l’allaitement, c’est-à-dire tant que le développement de l’enfant se fait. On peut même commencer avant la grossesse pour renforcer son capital iodé. En outre, il a été prouvé que cette supplémentation, réalisée à des doses modérées (50 à 200 µg par jour) n’est pas dangereuse, ni pour la mère, ni pour l’enfant. Dans tous les cas: demandez conseil à votre gynécologue, lui seul pourra évaluer vos besoins et vous donner la supplémentation approprié »
(http://pagesperso-orange.fr/pharma.rocheville/besoins_en_iode.htm)

De plus, je suppose qu’une supplémentation peut s’avérer bénéfique pour les végétaliens qui (avec raison par ailleurs) consomment peu de sel de cuisine (habituellement complémenté en iode).

Excès :
Mais là encore attention, l’excès peut conduire à une hyperthyroïdie (mais l’hyperthyroïdie peut avoir d’autres causes que l’excès d’iode).
(http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_677_hyperthyr_02.htm)

Les conséquences de l’hyperthyroïdie sont tout aussi graves sinon plus que celle de l’hypothyroïdie : accélération du métabolisme (effet inversé par rapport à celui de l’hypothyroïdie), nervosité, agitation, amaigrissement, accélération du rythme cardiaque, et cela peut aller jusqu’à une insuffisance cardiaque ! ….
L’hyperthyroïdie n’est pas toujours associée au goitre.
(http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_677_hyperthyr.htm
(http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hyperthyroidie_pm
http://www.guide-vitamines.org/oligoelements/iode/besoins-quotidiens-iode-exces.html)

Moralité, j’aurais tendance à dire :
Particulièrement pour les femmes enceintes et les végétaliens (et aussi les sportifs et les fumeurs) attention à une éventuelle carence.
Pour tous, pas de supplémentation sans contrôle médical.

AUTRES MINERAUX

D’autres minéraux (calcium, magnésium, phosphore, potassium, sodium, zinc, cuivre, manganèse…) sont absolument nécessaires ;
mais leur excès (généralement dû à une supplémentation non contrôlée), peut être très nocif.
Pour une vision synthétique de ce problème, vous pouvez lire : http://www.veganpeace.com/fr/informations_des_nutriments/mineraux.htm
mais (peut-être du fait de son caractère synthétique) ce site escamote quelque peu les dangers dus aux excès (pour l’iode, le sélénium, le fer… entre autres).
Pour une vision approfondie, je vous invite vivement à lire le site : http://www.passeportsante.net/fr/P/AaZ/Index.aspx
(dont on a déjà « parlé » plus haut dans le nota bene) qui (en cliquant sur la lettre correspondant à l’élément recherché) donne sur chaque élément des informations très détaillées et (me semble-t-il) très complètes (y compris sur les dangers dus aux excès).

Donc, là encore, la prudence incite à suivre la règle générale : pas de supplémentation sans contrôle médical.

Nous venons de « parler » des vitamines et des minéraux, ils font partie des nutriments essentiels, mais il existe d’autres nutriments indispensables à la vie :

-3.5- Les nutriments essentiels
Les nutriments essentiels (c’est-à-dire indispensables à la vie) sont :
– les acides gras essentiels (oméga3 et oméga6)
– les acides aminés essentiels (il y en a 10; ils font partie des protéines)
– les vitamines (il y en a 13)
– les minéraux alimentaires (il y en a au moins 19).
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Nutriment_essentiel)

Tous ces nutriments sont indispensables à la vie, ce qui implique que pour chacun d’entre eux une carence absolue est mortelle.
Nous n’avons donc « parlé » ci-dessus que de quelques-uns d’entre eux.
Or (nous venons de le dire) la carence absolue de chacun d’entre eux est mortelle et probablement l’excès de beaucoup d’entre eux (y compris parmi ceux –les plus nombreux- dont nous n’avons pas parlé) peut entrainer des conséquences graves, voire mortelles.
Ce qui montre bien que mon texte n’a absolument rien d’exhaustif, très loin de là, il n’est qu’un petit aperçu (plus ou moins arbitraire) d’un problème très vaste (qui dépasse de beaucoup mes compétences de simple quidam qui n’est en rien versé dans la médecine !).

-4- Essayons maintenant de voir, de façon plus approfondie le problème de la supplémentation (dont on a déjà, à l’occasion, passablement parlé).

SUPPEMENTATION / COMPLEMENTS ALIMENTAIRES

Les compléments (ou suppléments / on emploie apparemment un terme pour l’autre) alimentaires sont censés fournir un complément de nutriments essentiels : vitamines, minéraux, acides gras ou acides aminés… etc. manquants ou en quantité insuffisante dans le régime alimentaire d’un individu.

Faut-il croire le site RetourVival qui affirme, études à l’appui, que :
– la supplémentation en sélénium réduit la mortalité par cancer de 50 %.
– la prise de vitamine E réduit le risque de décès, toutes causes confondues, de 34 %.
– la supplémentation en vitamines permet de rallonger l’espérance de vie.
(http://www.retourvital.com/Supplements.php)

Ou encore le site :
(http://www.all-musculation.com/vitamines-et-mineraux/les-vitamines-sont-toxiques-.html)
qui affirme : « La plupart des vitamines et minéraux pouvant rentrer dans la composition d’un complément alimentaire ne sont pas toxiques, sauf à très forte dose prise sur une longue durée. Le risque avec des complexes vitaminiques dosés à hauteur des AJR est nul pour une personne en bonne santé.
Certains effets secondaires peuvent apparaître en cas d’abus évident. Ils disparaissent dès que la surconsommation cesse.
Si l’on prend le cas de la vitamine B6, considérée comme une des vitamines pouvant présenter certains risques de toxicité, il faudrait consommer plus de 20 pots de 45 gélules (soit 900 fois les AJR en vitamine B6) par jour et pendant plusieurs mois pour commencer à ressentir certains effets secondaires.
Pour la plupart des vitamines, l’innocuité est établie pour des doses allant de 10 à plus de 100 fois les ANC.
Quelles sont les vitamines potentiellement toxiques ?
Deux vitamines justifient une prudence particulière : les vitamines A et D. La vitamine A peut devenir toxique à forte dose, soit plus de 10 fois l’apport quotidien pendant plus de 6 mois ou plus de 100 fois les apports quotidiens pendant une courte période.
Une boîte de compléments alimentaires comprenant en moyenne entre 30 et 60 doses journalières ne peut pas, même si elle est avalée en une seule fois, être dangereuse pour la santé.
Les vitamines D et K sont d’autres vitamines pouvant être toxiques, mais elles ne sont que rarement présentes dans les suppléments de vitamines et minéraux et surtout ne sont pas vendues en France, donc aucun risque de ce côté là.
Les hypervitaminoses ou excès de vitamines concernent seulement les vitamines liposolubles qui ont tendance à s’accumuler dans les graisses.
Dans le cas des minéraux, certains peuvent devenir toxiques à haute dose. Ce genre de cas est toutefois très rare, car contrairement aux vitamines, les AJR pour les minéraux sont relativement élevés et suffisent au fonctionnement optimal du corps.
En conséquence, même les suppléments fortement dosés à destination des sportifs et des pratiquants de musculation ont rarement une dose supérieure à 2 fois les AJR, donc une dose sans aucun risque. »

Ou, à l’inverse, faut-il croire les très nombreux sites (on en a déjà vu beaucoup de tels) qui mettent en garde contre les dangers d’un usage imprudent des compléments alimentaires et mettent en évidence le fait que tous les antioxydants et toutes les vitamines et tous les minéraux ne sont pas bons à prendre en n’importe quelle quantité ? :
« Il faut respecter les équilibres. On ne peut pas faire n’importe quoi. On ne peut pas prendre « en aveugle » des antioxydants, sans savoir si une carence existe et où elle se situe. De plus, une prise exclusive et parcellaire conduit souvent à l’inverse de ce que l’on cherche ». (http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2004/mag0206/nu_7403_antioxydants_conseils_itw.htm )

« La prise prolongée de suppléments de vitamine E à dose élevée ne protège pas contre le cancer : au contraire, elle pourrait même accélérer la progression de cancers » (document -déjà cité plus haut- émanent du Centre Hospitalier Universitaire du Québec :
(http://www.scom.ulaval.ca/Communiques.de.presse/2005/avril/vitamineecancer.html)
(Remarquons au passage que cette dernière affirmation dont la source offre apparemment toutes les garanties de sérieux est en contradiction absolue avec l’affirmation péremptoire (citée plus haut) du site RetourVival selon laquelle : « la prise de vitamine E réduit le risque de décès, toutes causes confondues, de 34 %. »)

« S’il existe des carences de vitamine dans les populations défavorisées des pays industrialisés, ce sont en revanche les personnes ne présentant pas de carence qui consomment des compléments alimentaires.[…]
Certaines vitamines génèrent elles même des radicaux libres. Selon une étude du Journal of American Medical Association, la surconsommation de beta-carotène et de vitamines A et E, qui ne sont pas éliminées par les urines, augmente la mortalité de respectivement 7 %, 16 % et 4 %.[…]
La vitamine C est éliminée par les reins dès qu’elle dépasse un certain seuil, et une surdose était donc considérée comme inoffensive. On estime cependant aujourd’hui que cette élimination, si elle est prolongée sur plusieurs mois, peut entraîner des calculs rénaux chez certains sujets.
Une étude montrerait que l’excès de vitamine A augmente les risques de fracture de la hanche. Cet effet dangereux est plus net avec le rétinol (vitamine A proprement dite) qu’avec le béta-carotène (provitamine A).
Au-dessus de 400 mg/jour (au lieu de 2), la vitamine B6 peut causer des lésions nerveuses.
Les effets nocifs de la surdose de vitamine D sont connus depuis longtemps : accidents rénaux et cardiaques graves. Cependant, une surdose n’apparaît qu’à partir d’une prise journalière de quantité égale à plus de 100 fois l’apport journalier recommandé et ceci sur plusieurs mois.
D’autres accidents de surdosage existent avec la vitamine B1 et la vitamine K. »
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Vitamine)
( Remarquons à nouveau au passage que cette l’affirmation ci-dessus : « la surconsommation de […] vitamines […] E, qui ne sont pas éliminées par les urines, augmente la mortalité de […] 4 % »
dont la source parait, elle aussi sérieuse, est aussi en contradiction absolue avec l’affirmation péremptoire (citée plus haut) du site RetourVival selon laquelle : « la prise de vitamine E réduit le risque de décès, toutes causes confondues, de 34 %. »)

Il existe même au moins un site qu’on a déjà cité, qui non seulement met en garde très fortement les femmes enceintes contre l’usage d’une supplémentation en vitamine A, mais les met en garde aussi (même si elles n’absorbent aucune supplémentation en vitamines A ! ) contre une consommation trop élevé de foie :
« L’excès de vitamine A, même minime [apport quotidien > 2,5 fois l’AJR d’une femme qui allaite,] est associé à des malformations congénitales.
Les femmes enceintes ne devraient pas consommer de foie de façon régulière, car cet aliment contient de grandes quantités de vitamine A directement assimilable. » (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_a_betacarotene_ps)
( Remarquons à nouveau au passage que cette l’affirmation ci-dessus est en contradiction absolue avec l’affirmation péremptoire (citée plus haut) du site AllMusculation selon laquelle :
« La vitamine A [ne] peut devenir toxique [qu’] à forte dose, soit plus de 10 fois l’apport quotidien pendant plus de 6 mois ou plus de 100 fois les apports quotidiens pendant une courte période ».)
Pour AllMusculation le danger n’apparait qu’au dessus de 100 AJR, pour PasseportSante une consommation de 4 AJR par une femme enceinte met déjà en danger le fœtus ! », il est difficile de faire plus contradictoire ! )

Tout cela met une fois de plus en évidence des contradictions importantes entre sites !
Et incite donc à la prudence : le plus sûr est d’éviter toute supplémentation sans contrôle médical.

Cependant l’usage (contrôlé médicalement) de certains compléments alimentaire peut s’avérer indispensable et même vital :

N’oublions pas, nous l’avons déjà vu, qu’une carence en B12 peut provoquer des dommages neurologiques irréversibles et qu’en conséquence prendre des compléments en B12 est une nécessité vitale pour certaines personnes notamment (mais pas uniquement) pour les végétaliens.

De même, nous l’avons déjà vu, une supplémentation (contrôlée médicalement) en iode pourrait être bénéfique, voire indispensable notamment (mais pas uniquement) au tout début puis au cours de la grossesse.

De même, nous l’avons déjà vu, une supplémentation (contrôlée médicalement) en fer peut s’avérer indispensable notamment (mais pas uniquement) pendant et après l’accouchement.

De même, nous l’avons déjà vu, une supplémentation (contrôlée médicalement) en vitamine D réduirait le risque de développer (certains/les) cancers.

De même, nous l’avons déjà vu, une supplémentation (contrôlée médicalement) en sélénium réduirait le risque de développer (certains/les) cancers.

Très probablement (compte tenu notamment du fait que je ne me suis intéressé qu’à une petite partie de l’ensemble des nutriments essentiels) existe-t-il bien d’autres supplémentations qui peuvent s’avérer utiles, voire vitales pour telle ou telle catégorie de population, dans telle ou telle circonstance…

Mais il ne faut pas faire n’importe quoi :
« il est extrêmement difficile d’avoir des apports optimaux en antioxydants grâce à son alimentation.[…] En fait il faut respecter les équilibres. On ne peut pas faire n’importe quoi. On ne peut pas prendre « en aveugle » des antioxydants, sans savoir si une carence existe et où elle se situe. De plus, une prise exclusive et parcellaire conduit souvent à l’inverse de ce que l’on cherche. D’ailleurs, chez ceux qui se supplémentent, on le voit bien : ceux qui ont les bilans de stress oxydatif les moins catastrophiques sont ceux qui prennent des cocktails d’antioxydants multiples et à petites doses. » Dr Michel Brack, spécialiste depuis plus de 15 ans du stress oxydatif.
(http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2004/mag0206/nu_7403_antioxydants_conseils_itw.htm )

Au total :
– Prendre des compléments alimentaires peut-il être utile ? Oui dans certains cas cela peut même être vital. Mais il ne faut pas faire n’importe quoi, car le remède risque d’être pire que le mal, des surdosages peuvent s’avérer très dangereux (ce document a mis cette vérité en évidence de nombreuses fois déjà).
– Faut-il ne prendre des compléments alimentaires que sous contrôle médical ? J’aurais nettement tendance à répondre oui à cette question.

En tout cas, pour le moins « ne dépassez pas la posologie recommandée sur les notices et surtout tenez compte des contre-indications (du type « contre-indiqué en cas de problèmes de calculs rénaux, d’ulcères de l’estomac, de grossesse, d’allaitement… »), souligne le Dr Laure ». (http://www.dossierfamilial.com/sante-psycho/vie-quotidienne/offrez-vous-une-cure-de-vitamines,371,2)

Et « en cas de traitement médical pensez à indiquer à votre médecin la liste de vos compléments et la composition de votre multivitamine [ou compléments minéraux]. » (http://www.guide-vitamines.org/vitamines-mineraux/dosage-danger-vitamines-mineraux/exces-vitamines-a-d-k.html)

-5- Avertissement final :

Comme je l’ai déjà écrit, cette liste des précautions à prendre n’est certainement pas exhaustive du tout, il existe très probablement d’autres précautions à prendre (tout aussi importantes, voire plus importantes et peut-être vitales) vis-à-vis d’autres aliments dont je n’ai pas parlé (en fait je n’ai parlé que d’un très petit nombre de nutriments parmi tous ceux qui nous sont indispensables : je n’ai parlé que d’une minorité de vitamines, d’un nombre infime de minéraux… d’un seul acide gras essentiel, d’aucun acide aminé essentiel….).

De plus je n’ai pas parlé, sinon de façon très sporadique et lacunaire, des précautions à prendre pour : les jeunes enfants, femmes enceintes, personnes âgées, hémophiles, diabétiques, et plus généralement ceux qui ont des problèmes de santé ou prennent des médicaments notamment des anticoagulants, etc. Si vous faites partie de ces populations-ci, voyez votre médecin (et prenez garde aux AJR vous concernant, car ils sont, répétons-le encore, souvent très différents de ceux relatifs à un être humain masculin adulte en bonne santé).

Cependant ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain, car encore une fois:
– Certains de ces régimes (le régime « anticancer » notamment) peuvent sauver beaucoup de vies.
– Et il en est de même, dans certains cas, de certains compléments alimentaires (dont la vitamine B12, la vitamine D, l’iode, le fer, le sélénium, etc. … etc. ), qu’il est très recommandé cependant de ne prendre que sous surveillance médicale.

Enfin il est assuré que manger gras, sucré, trop salé augmente considérablement les risques cardio-vasculaires et les risques de cancer et les risques de diabète ; et qu’à l’inverse, manger varié et équilibré en privilégiant fruits, légumes et légumineuses, et en restreignant graisses animales, sucre et sel (comme le préconisent entre autre le régime méditerranéen et le régime « anticancer » vu plus haut) diminue considérablement ces risques (cependant si vous restreignez beaucoup le sel de cuisine –habituellement iodé– veiller dans ce cas à ne pas manquer d’iode).

Pour très incomplet qu’il soit, ce papier, tel qu’il est, présente l’intérêt de faire toucher du doigt la complexité de ces problèmes de carences et d’excès (il semble même que des experts aient parfois, des avis divergents, voire contradictoire, ce que j’ai mis en évidence plusieurs fois dans ce texte), ce qui doit nous inciter à la prudence : éviter tout excès de quelque nourriture que ce soit (évitez les compléments alimentaires particulièrement en vitamine A sans avis médical), variez et équilibrez votre alimentation.
Et demander conseil à votre médecin traitant.

Je le répète, je ne suis ni médecin, ni spécialiste de ces questions.
Dans l’intérêt de tous, j’invite donc chacun (particulièrement les médecins et spécialistes) à la critique, à la rectification (car je suis, bien évidemment, encore moins à l’abri des erreurs que ceux qui s’y connaissent en médecine) et à l’enrichissement de ce texte et de ses références.

Gabriel Chel (lecteur de Danger-Sante.org)

  1. Excellent article (quoique des répétitions par moment) et beaucoup de travail de recherches ! Mais, tu as raison, tout n’est ni blanc ni noir au pays des compléments alimentaires.

  2. Pour des articles écrits par des scientifiques et professionnels indépendants, aller sur (pub)

  3. Manque de synthèse, trop de répétitions, trop de parenthèses, ce fait fait que le texte devient parfois très lourd.

  4. Malgré que ce soit intéressant, article lourd à lire car trop de parenthèses (parfois inutiles!) et pas assez structuré.

  5. intéressant mais tu te perd facilement , comme dit dans d autre commentaire ce texte devrait être épurer

    en somme toute ..bon travail de recherche et j’admire l’effort

  6. Très impressionnant! il y a eu du boulot, merci pour votre recherche et les conseils, j’ai appris pas mal de chose très interessantes surtout au niveau de l’alimentation, je viens de comprendre qu’il n’y a pas de secret, de faire attention à ce qu’on mange, et privilégié les légumes et les fruits … Merci pour tout. J’adhère…

  7. LE 07 NOVEMBRE 2011

    TROP DE DONNÉES EST CE QUE VOUS POUVEZ SYNTHÉTISER SURTOUT POUR LES PERSONNES
    QUI NE SONT PAS DU DOMAINE.

    -MERCI-

  8. Tableau assez exhaustif et synthétique, cependant il manque un développement sur les niveaux précis de dépassement de certaines substances (ex. curcuma) pour les personnes à risque.

  9. Merci pour cet article, dense il est vrai qui gagnerait à être plus lisible
    Pour réagir je dirai : « seule la dose fait le poison »
    connaître ses besoins, maintenir un équilibre
    sentir son corps, rester à l’écoute de celui-ci

  10. Merci super boulot de recherche mais les liens ne fonctionnent pas par clic…

  11. Travail très élaboré mais si vous me permettez, ça manque de mise en page (marges) gras italique etc… pour être… digeste !